Joue-là comme Beckham ; alors, enlevons un doute, à savoir que le footballeur n'est pas le héros du film, on le voit seulement à la toute fin de l'histoire, filmé de loin, il représente le modèle à suivre pour une jeune femme, Jess, adepte du ballon rond.
Cette fille est coincée entre son amour du foot, qu'elle pratique en amateur, et l'enclume de la tradition indienne, dont elle est originaire, où sa famille la pousse à vivre comme une fille dite ordinaire, à savoir finir ses études et se marier.
Dans un scénario qui ne frappe pas trois ballons dans la tête d'un canard, il y a ça et là quelques choses à prendre, la bonne humeur de Keira Knightley (dont ce fut les débuts au cinéma), Jonathan Rhys-Meyers qui n'est pas crédible en entraineur, Parminder Nagra (la Jess en question) qui joue comme une patate. Mais surtout, les fameux matchs de foot sont très mal filmés, avec les pieds oserais-je dire.
C'est surtout l'opposition entre Jess et sa famille, très Indienne dans l'âme, où elle veut choisir sa propre destinée, notamment en jouant au foot. D'ailleurs, cette passion du ballon rond pour les hommes et les femmes extérieurs à ça les laissent penser qu'elles sont lesbiennes, car au fond, on y trouve la même camaraderies que si c'était des hommes.
A part ça .... et bien, on va dire que ça s'oublie très vite (le temps d'écrire cette critique), mais ça se laisse voir.