Rien de chez rien fait avec ... ben ... rien
Bon grosso modo le film, ce sont deux équipes de survivants qui filment leur parcours. Et c'est tout. Par la suite, à la fin du film, on nous gratifiera d'un twist "serial killer" qui n'a strictement rien à faire ici.
Donc niveau scénario, ça n'est pas folichon. Et pour le reste, ben, disons que le postulat veut faire très réaliste donc c'est filmé au camescope avec une qualité d'image très discutable et des cadrages où l'on ne voit rien. L'ambiance est absolument nulle. On ne s'attache pas aux personnages (avec une VF qui les enfonce encore plus que la VO) et limite, on n'a qu'une seule envie: qu'ils se fassent bouffer.
Vient la partie gore, qui se limite à quelques maquillages pas si mal fichus (mais vue la qualité de l'image, ça n'est pas trop compliqué). Pour tout ce qui va être armes à feu et explosions de cerveau, on n'aura même pas droit au bon vieux ballon baudruche plein de tripes comme dans Scanners (si si repassez vous le passage image par image et vous verrez le truc).
Bref, pas un sou mais pas d'idées non plus. George Romero, pendant ce temps, sort Diary of the Dead qui a certes plus de moyens mais aussi plus de talent cinématographique. Pour Zombie Diaries, faut s'accrocher parce que les occasions de s'endormir sont très très très nombreuses.
P.S. Ah oui, les personnages n'ont que ce qu'ils méritent puisque, par deux fois, ils trouvent le moyen de se balader en pleine nuit sans aucune visibilité. Tout le monde sait bien qu'en cas d'attaque zombie, de nuit, on se calefeutre dans une maison et on fait gaffe à tout ce qui rentre. Avec de préférence, une vigie qui s'occupe de tout ceux qui s'approcheraient d'un peu trop près ... mais hors de portée la vigie ...