Ce n'est pas un film de cul.
Mon coeur s'est mouché tellement fort, ému, qu'il m'a remué l'intérieur du corps. Oah. "Journal d'une nymphomane" m'a tout bonnement ... époustouflé.
Je pensais télécharger un film minable que je regarderais en m'empiffrant, avachie sur un lit défait. Je ne m'attendais vraiment pas à ça.
Je ne saurais pas dire ce qui m'a touché, dans ce film. Mais quelque chose m'a atteint là où ça pulse, là où ça tambourine. J'ai été émue comme jamais, en voyant cette femme déambuler dans la vie, cherchant à aller au-delà de tout ce qui l'entoure, rêvant et jouissant du mieux qu'elle le peut. Les derniers mots qu'elle prononce, mais j'aimerais l'inscrire dans le crâne de tous les sales cons de cette Terre.
Y'a qu'un seul mot d'ordre : vivre, et y trouver quelque chose de bon, de vrai. Au fond, c'est ça, ce que dit ce film. Qu'elle soit nymphomane, c'est secondaire, c'est un prétexte, et ça pimente le film. Je n'aime pas "Journal d'une nymphomane" parce qu'il y a de la baise. J'aime "Journal d'une nymphomane" parce qu'il y a de la vie, et de l'envie. Y'a pas de morale toute conne, qui te laisse faire la gueule, blasée, face à l'écran. La morale, c'est qu'y'en a pas. Y'a qu'une toute petite vie qui gigote, qui s'anime, qui s’affaisse, qui se laisse transporter, et qui donne une foutue envie de marcher sous la pluie en hurlant au monde qu'on ne veut que donner un sens aux agitations de notre palpitant.