Journal intime d'une nymphomane par Alligator
nov 2010:
Écrit à la truelle, ce film charrie son lot de clichés dans le but évident d'arracher de l'émotion facile, à bas prix. Ce journal intime d'une jeune femme qui vit mal son appétit sexuel est prétexte à raconter une histoire pleine de scènes de cul et m'a tout l'air d'être complètement bidonné. Le parcours de Belén Fabra (Valerie) et ses interrogations sont si artificiels : difficile de s'émouvoir de ce récit archi-stéréotypé. C'est si grossièrement écrit, si toc, si faux qu'une pute mal apprêtée et sur-maquillée. Le rimmel coule. Triste.
Les comédiens ne sont pas mauvais. Belén Fabra est même plutôt bonne. Mais le scénario est si pauvre, si con -n'ayons pas peur des mots- qu'on s'étonne qu'à la lecture Géraldine Chaplin n'ait pas senti le mauvais coup. Et puis des personnages qui sont soit tout noir, soit tout blanc, non , arrêtez de nous prendre pour des benêts, merci! On écrit encore comme ça, à notre époque? Caricatural!
Navrant, Christian Molina a mis toute son énergie à polir son machin, à triturer sa photographie, à chercher des cadres, à décorer un objet très creux. Oublier le principal : une histoire qui tient debout avec des personnages vrais est une faute grave. On pleure devant un tel spectacle.
Et puis, s'il y a bien un truc qui me fout hors de moi, c'est bien un film tourné à Barcelone qui ne montre pas Barcelone. Celui-là aurait été tourné à Palavas-les-Flots, on aurait pas vu la différence. Beurk!