Revue de stress
Sergent Pepper: On navigue manifestement ici dans des eaux connues, propres à David O. Russell, dont je n'ai vu aucun film, ce qui est chiant, puisque je ne peux inclure aucun lien avec une de mes...
Par
le 6 mars 2016
56 j'aime
39
"Inspiré de faits réels"
Je ne sais pas combien de films ces 5 dernières années commencent par cette phrase minable.
Pour moi, débuter son film par ça, c'est commencer par s'excuser. Ça en dit long sur la qualité du truc à venir...
C'est dire au spectateur :
"Ecoute mec, ce que je vais te raconter est tellement mauvais, mal ficelé, tellement tiré par les cheveux et avec des facilités scénaristiques invraisemblables, que je suis obligé de m'excuser d'avance, sinon tu vas croire que c'est un film de merde, et qu'on te prend pour une bille."
Et bin non, ça ne prend plus. Et ce Joy ne fait pas exception à la règle du film plat dont on connait tous les dénouements en moins de 5 minutes.
Une mère courage que le monde accable, prise dans toutes les pires situations qu'on puisse imaginer (les plus grotesques comprises), qui va avoir une idée révolutionnaire lui rapportant des millions de dollars.
Wouah, un film sur le rêve américain, qui se termine bien, avec zéro suspens dedans vu qu'on sait dès le début qu'elle a réussi.
Encore...
Ne parlons pas de De Niro jouant De Niro depuis maintenant 25 films, et qu'on continue de prendre pour un bon acteur.....
Ne parlons pas non plus des rebondissements tellement prévisibles que c'en est risible, et qu'on se demande comment le scénariste n'a pas pris une baffe quand il a présenté son adaptation.
Heureusement que ces putains de toilettes avaient une porte secrète menant pile poile aux ateliers des méchants. Sinon on se demande quel moyen scénaristique encore plus minable ils auraient dû trouver.
Et cette fin, avec Lawrence habillée en Christ blanche des pieds à la tête recevant dans son magnifique bureau ce crasseux couple Noir, leur donnant l'absolution avec en prime un discours du genre "Je suis passé par là, je vous comprends. Prenez, ceci est mon argent ! Et écoutez mes bonnes paroles".
Non vraiment, si tu n'as rien à faire, évite de gâcher ton temps à regarder cette daube, et vas plutôt jeter un oeil aux bons films du réalisateur, car il y en a.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste "T'aurais pas une idée pour un film ?"
Créée
le 31 janv. 2016
Critique lue 331 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Joy
Sergent Pepper: On navigue manifestement ici dans des eaux connues, propres à David O. Russell, dont je n'ai vu aucun film, ce qui est chiant, puisque je ne peux inclure aucun lien avec une de mes...
Par
le 6 mars 2016
56 j'aime
39
Sur la vie de toute ma famille, j'ai passé une heure et demi à écrire cette critique. Je vais pour la sauvegarder, à la toute fin, le mec est prévoyant bordel de merde, le mec il veut quoi, il veut...
Par
le 7 janv. 2016
44 j'aime
9
Pendant l'espace d'une heure, Joy est exactement le film qu'il doit être, un film borderline sur l'absurde ou une mère courage loge son ex-mari dans sa cave pour qu'il y chante du Tom Jones tandis...
Par
le 22 déc. 2015
41 j'aime
Du même critique
"Inspiré de faits réels" Je ne sais pas combien de films ces 5 dernières années commencent par cette phrase minable. Pour moi, débuter son film par ça, c'est commencer par s'excuser. Ça en dit long...
Par
le 31 janv. 2016
1 j'aime
Très bonne surprise de ce début d'année. Assez compliqué à appréhender dans sa globalité compte tenu du jargon très technique employé à tout bout de champ, le film parvient néanmoins à piquer la...
Par
le 10 janv. 2016
1 j'aime
C'est fou comme la ligne entre film "correct" et "bon" film est ténue. Il s'en est fallu de très peu pour que ce premier long-métrage de Thomas Cailley soit "bon", voire "très bon". Un scénario...
Par
le 1 avr. 2015
1 j'aime
1