Oh un nouveau Ju-o.. ah non.
Premier film de Kôji Shiraishi à qui l'ont doit l'excellentissime Noroi, Ju-rei est une sorte de déclaration d'amour pour Shimizu et son excellente saga Ju-on aka The Grudge.
Bon autant le dire tout de suite, même si ça joue dans la même catégorie, ça n'atteint pas du tout le niveau d'un Ju-on malgré tous les codes pompés de toute part.
Le film met en place une autre malédiction bien plus directe et primaire, avec un découpage du film en 10 chapitres, dévoilés à l'envers. Il est question d'une contamination "virale" encore une fois, il suffit que la personne soit touchée par la personne damnée pour que celle-ci meure à son tour et s'attaque à une autre, et ainsi de suite.
Rien de très original, que ce soit dans l'ambiance et dans l'image malgré une ou deux scènes de qualité (je pense notamment à celle avec le néon dans l'escalier), et le final n'a rien de surprenant.
Un premier coup d'essai pas mauvais mais très moyen, dispensable, même pour un amateur.