Judgment Day
2.9
Judgment Day

Film DTV (direct-to-video) de John Terlesky (1999)

Et si on disait qu’un astéroïde allait tuer la Terre et qu’on allait tout faire pour l’éviter comme dans Armageddon, ou qu’un faux prophète avait convaincu ses ouailles de s’enfermer dans l’attente de l’Apocalypse comme dans Ambush in Waco, ou qu’une petite frappe jouerait les indics intéressés auprès d’un représentant de la loi comme dans 48 hrs. ? Bon d’accord, ça a déjà été fait mais pas les trois à la fois et pas avec Mario Van Peebles le touche-à-tout sans génie, ni avec Madame Cameron dans le rôle de Marg Helgenberger, et encore moins avec le sous-titre du cinquième film de son mari alors que ça créerait la confusion avec Independance day. Après tout, on n’a qu’à engager un ou deux rappeurs et un catcheur, tourner l’essentiel dans la banlieue de Los Angeles parce que c’est quand même là que tout se tourne ou presque, et ne pas trop s’inquiéter du scénario en faisant surtout un thriller, ni des effets spéciaux en faisant surtout de la merde. On va quand même jeter un os à ronger aux chasseurs de nanars, histoire qu’ils parlent de ce DTV quand ils le trouveront dans les poubelles des enseignes culturelles, et en profiter pour valoriser une particularité méconnue de la gastronomie américaine, j’ai nommé les poulets-gaufres qui vont si bien avec l’Ice-T, et qui consistent comme les Mars frits à faire de la morue aux fraises avec des choses mangeables séparément.


Pour public averti (ou qui cherche moins les nanars que les citations de la Bible dans le cinéma petit et grand) : Judgment day (1999) de John Terlesky (surtout connu pour Deathstalker II, donc pas comme réalisateur), avec aussi Linden Ashby (Johnny Cage et Melrose Place à son actif, parce qu’il n’y a pas que Mario qui est touche-à-tout) et Mandela Van Peebles (parce qu’il n’y a pas de petit profit en famille, mais toujours des gens qui confondent surname et forname)


Avis publié pour la première fois sur AstéroFulgure.

Adelme
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le 7 juil. 2021

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