Juke Box
Juke Box

Film de Boaz Davidson (1978)

Les tribulations romantiques d'un adolescent en manque de sexe et d'amour

Bah je l'ai revu et finalement je préfère cette version.


Je trouve que le remake agit plus comme une Amérique fantasmée, le fait que ça se déroule ici à Tel Aviv paraît comme une imitation de ce fantasme, ce qui est un peu triste en soi. Et puis surtout, dans les petits détails, j'ai eu l'impression que c'était plus ancré dans le réel que le remake. Quant à la mise en scène, le fait que ce soit plus fauché vient ternir clairement cet espèce de rêve américain inaccessible pour ces jeunes, et le déroulement de l'intrigue final n'en est que plus fort.


Comme quoi revoir un film a du bon.


=================


Ancienne critique : 5/10



Le remake américain est quand même meilleur.

Le scénario est quasi identique, on constatera juste quelques variantes ou un développement moins appuyé ici par rapport à l'opus américain. Mais globalement, tout y est. Ce n'est donc pas déplaisant, surtout par rapport au final où le héros se retrouve seul comme un misérable mais aussi parce qu'on parle de sexe et d'avortement. Mais le tout est assez décousu ici.

La mise en scène est un peu fauchée aussi : les décors sont un peu pauvres, la caméra pas la mieux placée non plus, du coup tout ça confère un aspect amateur au film. Les acteurs ne sont pas très bons non plus, mais ça passe encore. Le montage manque de dynamisme. La BO est sympa.

Bref, ça reste un film intéressant à voir mais pas une perle. Peut-être qu'avec un remake du remake, on aurait un très bon film ?

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 20 juil. 2023

Critique lue 76 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 76 fois

D'autres avis sur Juke Box

Juke Box
Fatpooper
7

Les tribulations romantiques d'un adolescent en manque de sexe et d'amour

Bah je l'ai revu et finalement je préfère cette version.Je trouve que le remake agit plus comme une Amérique fantasmée, le fait que ça se déroule ici à Tel Aviv paraît comme une imitation de ce...

le 20 juil. 2023

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

122 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

110 j'aime

55