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Petit classique du cinéma familial des années 90, Jumanji est adapté d'un livre pour enfants imaginé par Chris Van Allsburg en 1981, et reste notamment célèbre pour sa reconstitution de tout un...
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le 29 janv. 2016
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Évidemment, ce long-métrage est sorti l'année de ma naissance mais j'ai mis plus de temps que prévu pour le regarder. J'adorerais ce film quand j'étais enfant (malgré qu'il m'ait un peu traumatisé avec certaines des créatures) et j'ai toujours aimé le regarder, que ce soit seul ou avec mes parents. Après que je me sois souvenu de la suite raté avec Dwayne Johnson (que je déteste et que j'assume entièrement), j'ai voulu revoir celui-ci pour me consoler un peu; Purée, j'ai très bien fait, j'adore ce long-métrage et je comprends enfin pourquoi en l'ayant revu récemment.
Personnages: Alan Parrish (Robin Williams) est un garçon apprécié de toute la ville malgré ses soucis avec son père, on le comprend mieux quand on se met à sa place. Il aimerait pouvoir vivre normalement plutôt que de devenir comme son père aimerait qu'il soit. Son séjour dans la jungle lui a permis de comprendre ceux qui étaient réellement importants pour lui.
Sarah (Bonnie Hunt) est une fille qui apprécie Alan tel qu'il est mais qui a eu beaucoup de mal à grandir depuis ce fameux incident avec les chauve-souris. On la comprend quand on se met à sa place, on garde toujours des séquelles de ce genre de choses, ce n'est jamais facile de refaire face à son passé.
Judy (Kirsten Dunst) est une fille étrange qui adore les histoires un peu sordides (sans qu'elle soit gothique) mais c'est un personnage attachant qui sait protéger son petit frère au maximum lorsque cela est nécessaire.
Peter (Bradley Pierce) est un garçon timide qui reste assez discret parce qu'il a du mal à s'ouvrir mais c'est un garçon beaucoup plus courageux qu'on pourrait le croire. Ils ont perdu leurs parents à cause d'un accident et ont encore du mal à s'en remettre mais ils gardent une belle complicité entre frère et sœur.
Van Pelt (Jonathan Hyde) est un chasseur qui s'amuse avec Alan en le transformant en proie et en le chassant comme tel. Il veut tuer Alan parce que le jeu lui a dit de le faire et il fait partie de ce jeu, ça fonctionne très bien.
Le père Parish (Jonathan Hyde) est un père qui pense plus à ses affaires et à modeler son fils à son image plutôt que de chercher à lui donner de l'amour. C'est un père qui a besoin d'apprendre à écouter son fils, il évolue assez pour devenir de plus en plus appréciable.
Carl (David Alan Grier) est un employé sympathique et très performant qui a du trouver un autre job à cause d'une erreur professionnelle commise à son ancien travail. C'est un personnage attachant et c'est un comic-relief drôle qui sait se poser les bonnes questions en tant que policier sur ce qui arrive en ville.
La tante Nora (Bebe Neuwirth) est une femme qui cherche à se faire plaisir tout en offrant un bel avenir aux enfants, c'est une tante sympathique qui fait de son mieux malgré qu'elle ne sache pas trop s'occuper des enfants, on la comprend quand on se met à sa place.
La mère Parish (Patricia Clarkson) n'est pas inutile, elle est la figure maternelle qui donne de l'amour à Alan, là où le père ne le fait pas.
Symbolisme: Il y en a et il fonctionne très bien. Entre Van Pelt qui représente la peur d'Alan ou le jeu Jumanji qui représente l'enfer avec ses différentes créatures qui s'en échappent. C'est un enfer version jungle mais qui fonctionne très bien dans l'ensemble. Ou encore le fait que Van Pelt ait le visage du père d'Alan, c'est pour qu'Alan apprenne enfin à faire face à ses problèmes plutôt que de les fuir (que ce soit par rapport à son père ou à cette chasse). D'ailleurs, c'est pour ça que leur dernière rencontre se fait les yeux dans les yeux, Alan surmonte enfin sa peur pour faire face au chasseur et à savoir la meilleure façon de réagir avec son père.
Costumes: Il y en a peu mais il y en a et ils sont très beaux et travaillés tout en arrivant à nous raconter ce qu'il faut. Comme Alan qui reste coincé dans le passé (dû au fait qu'il porte des habits proches de ce qu'il avait avant d'arriver dans la jungle) ou Van Pelt qui est bien défini par son costume. Ou encore Sarah qui a une tenue assez coincée pour montrer qu'elle est renfermée sur elle-même depuis cette fameuse nuit.
Mise en scène: Elle est bien travaillée dans l'ensemble du long-métrage. Non seulement elle renforce les différentes scènes, surtout qu'elle est proche d'un film d'horreur avec les différentes créatures, mais elle arrive aussi à nous raconter ce qui se passe sans avoir besoin de dialogue. Bref, une mise en scène très bien travaillée. Même la caméra fisheye fonctionne dans la seule scène où elle est utilisée.
Jeu d'acteur: Si on oublie les enfants, la plupart des acteurs sont investis dans leurs personnages et jouent bien. Bien entendu, j'adore Robin Williams en Alan mais il y a aussi Jonathan Hyde qui est excellent en Van Pelt et Bonnie Hunt qui nous joue une très bonne Sarah. Bref, de très bons acteurs qui s'investissent dans leurs rôles et rendent leurs personnages plus convaincants.
Règles: Les règles de Jumanji sont bien écrites et cohérentes avec le récit et l'univers. Que ce soient les punitions pour ceux qui tentent de tricher ou les véritables dangers que représentent les différentes créatures qui sortent de ce jeu. Bref, ce sont des règles qui marchent et qui ne vont pas trop loin, le jeu a aussi ses limites en choisissant ce qui sort en fonction du joueur.
Univers: Et bien, on a de tout qui sort de Jumanji, je m'attendais à avoir uniquement des animaux qui sortent de ce jeu mais j'ai aussi eu mon lot de surprise avec les tremblements de terre ou la mousson. Mais bon, ma plus grande frayeur est sorti de ce jeu et j'ai horreur de ces choses, c'est horriblement bien fait mais j'aurais aimé les voir mourir (saletés d'araignées !).
Musiques: On ne va pas se mentir, les musiques sont de très bonnes qualité dans ce long-métrage. Non seulement ce sont de superbes musiques que je pourrais réécouter en dehors du long-métrage mais ce sont aussi des musiques qui arrivent à nous raconter ce qui se passe à l'image, ça montre à quel point les musiques sont excellents et réussies.
VF: Je ne m'attendais pas à faire attention à la VF mais je la trouve très bonne pour la plupart des personnages, que ce soit Michel Papineschi (la voix FR officielle de Robin Williams), Thierry Desroses qui double Carl ou Noémie Orphelin pour Judy (que je n'avais pas du tout reconnu au passage). Mais la VF est de qualité et elle fait plaisir à voir.
Histoire: Alan est enfin sorti du jeu Jumanji après autant d'années et il va devoir finir ce jeu de société appelé Jumanji avec l'aide de Sarah, Judy et Peter avant que le monde ne soit totalement détruit par les menaces de ce jeu. C'est une histoire intéressante à suivre qui nous donne envie de savoir si ils vont réussir à finir ce jeu.
Effets spéciaux: Et bien, à part les effets spéciaux des singes, je trouve que le film n'a pas du tout vieilli. Je ne dis pas que les effets spéciaux sont parfaits mais je les trouve beaux, même si ils datent de 1995. Sincèrement, si vous voulez de beaux effets spéciaux pour 1995 et les années 2000, vous allez être comblés.
Relations: Certaines relations se mettent en place et se développent bien petit à petit dans ce long-métrage. Que ce soit une relation d'amour ou une relation familiale, qui est celle que je préfère entre Pit et Alan, on dirait un père et un fils qui se découvrent et qui apprennent l'un de l'autre au fur et à mesure.
Introduction: Démarrer le long-métrage par des jeunes enfants de 1869 qui sont en train d'enterrer quelque chose qui fait des bruits de tambour est une bonne introduction qui nous donne envie d'en savoir plus sur ce qu'ils sont en train d'enterrer et de savoir qui va être la malheureuse personne qui le déterrera.
Créatures: Certaines sont faites par effets spéciaux, et son assez bien faites mais d'autres ont été faites d'autres manières comme les araignées. Je ne sais pas ce que c'est mais les araignées étaient mieux faites je trouve (peut-être de l'animatronique). Tellement bien faites que j'ai envie de les tuer, berk.
Tension: On ne va pas se mentir, la tension est présente pour les spectateurs par rapport aux personnages. Chaque fois qu'un jet de dés est fait, on a de quoi avoir peur pour nos personnages en fonction de ce qu'ils ont libéré. Bref, on a peur pour eux et on a envie de les voir s'en sortir.
Action: Il y en a peu mais ce sont des moments d'action qui font réaliste, étant donné que nos personnages doivent se débrouiller par leurs propres moyens. En tout cas, certaines scènes d'action avec les créatures fonctionnent mieux que d'autres et rendent l'action plus réussie.
Fin: On ne pouvait pas espérer une plus belle fin pour nos personnages, que ce soit pour Alan, Sarah, Judy ou Peter, c'est une fin qui est méritée pour eux après tout ce qu'ils ont du affronter, on ne pouvait pas les voir plus heureux que de cette manière.
Humour: J'avoue que j'ai bien ris devant ce long-métrage. Sincèrement, les blagues sont très bonnes sans être forcées et m'ont bien fait rire (surtout Alan qui parle singe, j'étais mort de rire). Enfin, voila un humour bien travaillé qui fait plaisir à voir.
Émotions: Je n'étais pas sur le point de pleurer mais j'admets que j'ai ressenti des émotions particulières dans certaines scènes. Et je ne parle pas de la tension, je parle de véritables émotions comme de la tristesse et de la joie.
Sécurité: Attends, Alan peut rentrer sur le chantier comme ça sans que personne ne le voit alors qu'il marche au milieu du chantier ? Qu'est ce que c'est que ce chantier qui n'a pas de sécurité ? Même quand on le voit, personne ne vient lui crier dessus, je sais que c'est le fils Parish et qu'il est apprécié par la majorité des adultes mais ce n'est pas pour autant que tout lui est permis avec tout le monde. Bon, c'est un détail mais c'est un détail qui me gêne.
Incohérence: Quelqu'un peut-il m'expliquer quand les freins de la voiture de police a été saboté ? Ça ne peut pas être avant parce que Carl n'avait pas de mal à freiner avec sa voiture et ça ne peut pas être au moment où ils croisent les singes en moto parce qu'ils n'ont pas eu le temps de faire quoi que ce soit. Donc, c'est une incohérence, une petite qui ne gâche pas le film mais une incohérence quand même.
Anachronismes: Il est vrai que les jeux de société n'existaient pas en 1869 mais ça ne dérange pas, ce jeu est magique après tout. Par contre, le coup du jeu magnétique ou avec une puce électronique semble encore moins possible en 1969 et 1995. Bon, dans tous les cas ce n'est pas un drame et ça ne nous empêche pas de suivre le long-métrage avec les surprises que réserve ce jeu.
Faux-raccord: Comment une porte de voiture peut-elle faire le bruit d'un porte qui se ferme normalement alors que les singes l'ont fermé en douceur ? Bien sur, c'est un petit détail qui ne gâche pas le long-métrage mais qui m'a un petit peu perturbé.
Jeu d'acteur enfant: Ce n'est pas une catastrophe mais on sent que la plupart des enfants ont du mal à jouer. On a l'impression que les enfants se retiennent malgré qu'ils semblent quand même s'investir un minimum.
!!! PARTIE SPOIL !!!
Reprise: La tentative de Peter pour reprendre le jeu des mains de Van Pelt était-elle inutile ? Je ne pense pas parce que Peter essaye de faire de son mieux pour aider Alan et ses amis, surtout qu'Alan n'a pas encore osé lui faire les compliments qu'il méritait après son sauvetage du jeu. Donc non, cette scène n'était pas inutile. Mais, il est vrai que cette tentative fonctionne mieux dans le grand magasin quand ils font tous équipe.
Victoire: C'est vraiment une très belle manière de montrer une victoire avec un tourbillon qui ramène toutes les créatures qui se sont échappées de Jumanji et la tête de Van Pelt en désespoir une dernière fois avant que le jeu n'annule tout ce qui s'est passé. Quelle meilleur moyen de montrer la victoire face à ce jeu ? Surtout avec la réconciliation d'Alan avec son père, que c'est beau.
Araignées: Je sais que je me répète beaucoup mais, tuez ces araignées qui sont trop bien faites et méritent de mourir ! Que ce soient leurs crochets, leurs pattes ou leurs couleurs, elles sont tellement bien faites qu'elles me font flipper. Seuls leurs mouvements sont assez drôles (probablement maniées comme des marionnettes).
Gamins: Et bien, je savais que les enfants traitaient les enfants de riche de tous les noms par jalousie mais là, c'est très fort. Le gamin Billy veut casser la figure d'Alan avec ses potes parce qu'il est jaloux qu'il parle à sa copine. Vu son âge, c'est normal qu'il soit jaloux mais bon, n'empêche que les enfants peuvent être horribles parfois.
Immortel: Pour ceux qui se demandent comment Van Pelt peut-il encore être en vie alors qu'il s'est fait écrasé par des pots de peinture, je rappelle qu'il vient d'un jeu magique et que son but est de tuer Alan, donc je veux bien croire qu'il ne peut pas être tué tant qu'il n'a pas accompli son but.
Au final, c'est un très bon film que j'ai eu l'occasion de revoir. Avec une très bonne mise en scène, des personnages travaillés, du bon symbolisme, de très bonnes musiques et de la tension qui fonctionne envers nos personnages. Il est vrai qu'il y a quelques faux raccords, quelques anachronismes et que le jeu des acteurs a pas mal de problèmes, mais ça n'empêche pas de passer un très bon moment devant ce long-métrage qui est encore assez bien fait aujourd'hui. Personnellement, j'adore ce long-métrage et je le recommande à ceux qui souhaitent regarder un film mélangeant l'humour et la frayeur.
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Créée
le 18 mai 2019
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