Jumper !

C’est avec une certaine bienveillance que j’ai revu Jumper, que j’avais vu en salles à sa sortie. Et s’il est loin de la daube dont parle certain, le résultat est, il est vrai, mitigé…

David Rice a 15 ans lorsqu’il découvre sa faculté de Jumper. Il peut en effet se téléporter son son bon désir. Bien entendu, il en profite pour visiter le monde… et braquer des banques. 8 ans plus tard, il se retrouve poursuivi par les « paladins », bien décidés à éliminer les Jumpers…

Le probléme du film, c’est qu’il ne dure même pas 1H30. Compliqué dans ces conditions de développer des personnages et une intrigue. Ainsi, outre les incohérence du début, il faut attendre les 30 derniéres minutes avant que l’action ne s’emballe réellement et sans que l’on sache vraiment pourquoi. Paladins OK. Mais on en sait trés peu sur eux, et sur pouquoi ils s’en prennent aux Jumpers si ce n’est que « seul Dieu devrait pouvoir être partout à la fois ». Et pourquoi s’en prendre aussi à leur famille ? Le twist final laisse d’autant plus perplexe qu’il implique la famille de David et semble irréfléchi.

En fait, ce qui sauve le film du ratage complet, au delà de ses effets visuels pas trop ostentatoire et bien fichu, c’est joli casting et un personnage en particulier. Car outre un Hayden Christensen pas mauvais mais assez fade, Jamie Bell est excellent, et Samuel L Jackson est… Samuel L. Jackson. Et on croise vite fait Kristen Stewart à la fin. Mais le personnage le pus intéressant et le mieux écrit est sans conteste Griffin, un Jumper qui aidera David à maitriser son pouvoir mais qui n’est pas un vieux maitre car il a peu ou prou le même âge que lui, et est passé par les mêmes épreuves à peu de choses prés. De plus, il n’avance que grâce à sa rage envers Roland (Samuel L. Jackson) quitte à être totalement irréfléchi. Et donc, il est incarné par Jamie Bell.

Alors que ce genre de film commençait tout juste à faire parler, Jumper restera comme une tentative pas inintéressante, mais un film qui passe un peu à côté de son sujet. Dommage…