Féérie du chaos
Dans la galaxie en triste expansion du blockbuster, il est recommandable de revenir de temps à autre aux fondamentaux : pour savourer, et comprendre à quel point le savoir-faire en terme de cinéma...
le 12 janv. 2018
96 j'aime
8
Incontestablement, mon summum cinématographique. J'avais 7 ans en 1994 lorsque je l'ai vu (VHS). J’étais complètement fou, excité, totalement dingue ! Le premier film que je vois sans m’endormir. Une prouesse pour dire à quel point que le choc culturel a été immense et intense. Il m’a fait aimer le septième art ! Encore aujourd’hui, on peut me qualifier de geek concernant la franchise « Jurassic Park ». Je ne suis pas un des administrateurs du site des fans francophones pour rien ! Aujourd'hui, j’en suis toujours émerveillé, malgré de nombreuses visions. Il a eu un impact considérable dans ma vie et mes goûts cinématographiques.
Alors pourquoi m'a-t-il autant plu ? Quand on est gosse, on remarque forcément que les dinosaures grâce à leur incroyable réalisme et c’est peu dire (du jamais vu en 1993 et toujours aussi réels de nos jours). On est effrayé par certaines scènes à suspense chocs. Quand on est plus adulte, c’est un peu plus pour l’histoire de qualité proposant des thèmes novateurs pour l’époque, à savoir le contrôle de la nature et ses conséquences lorsque l’homme joue à Dieu. L'aspect scientifique du film est primordial. Mais que serait Jurassic Park sans ses personnages cultes, interprétés par des acteurs relativement peu connus mais dotés d’un énorme talent ? Le sérieux Alan Grant (Sam Neill), l’hilarant Ian Malcom (Jeff Goldblum), John Hammond (Richard Attenborough) et Elie Sattler (Laura Dern) ont marqué toute une génération. Il y a autre chose : la musique. Quel thème mythique! Merci John Williams.
Jurassic Park est une œuvre mêlant tout ce qu’un film peut réunir de positif (chez moi), le conduisant donc au statut de chef d’œuvre, de légende du cinéma. L’esprit, l’audace et la géniale mise en scène de Steven Spielberg y sont pour quelque chose...
La version 3D m’a surpris. C'est la première fois que je ressors de la technique satisfait. Bon, c'est surement parce que j'ai l'habitude de le voir en 2D. Mais j'ai eu l'impression que la profondeur de l'image était (un peu) supérieure à d'habitude. J'ai même trouvé l'image largement plus nette que le blu-ray actuel. Au niveau du son, cela s'entend que le mixage n'est plus le même. Des dialogues secondaires ou marmonnés dans la bouche de certains personnages sont beaucoup plus audibles. J'ai beaucoup aimé ce point.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Vu au cinéma (> 2012), Les films qui ont forgé mon éducation, Top 10 Films, Vu au cinéma (< 2012 - non exhaustif) et Les meilleurs films de Steven Spielberg
Créée
le 22 avr. 2012
Modifiée
le 10 mai 2013
Critique lue 506 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Jurassic Park
Dans la galaxie en triste expansion du blockbuster, il est recommandable de revenir de temps à autre aux fondamentaux : pour savourer, et comprendre à quel point le savoir-faire en terme de cinéma...
le 12 janv. 2018
96 j'aime
8
Comme tout garçonnet de neuf ans croyant dur comme fer à l'existence des tortues ninja, je vouais un culte sans bornes aux dinosaures, ces monstres géants non pas issus d'un quelconque folklore mais...
Par
le 5 août 2013
90 j'aime
4
Avant d’être une saga avec ses hauts et ses bas, Jurassic Park fut un film qui connut un formidable succès dans le monde entier, battant le record au box-office mondial en 1993 et restant au sein de...
Par
le 10 août 2017
79 j'aime
33
Du même critique
Ceci est mon premier constat à la sortie de la séance de cinéma. Et cela fonctionne aussi bien au sens propre (le parc d'origine est détruit) qu'au sens figuré (tout ce que j'aimais dans la trilogie...
Par
le 10 juil. 2022
4 j'aime
Cette mini-série de 4 épisodes peut être considérée comme la suite directe de La Révolution Française (1989) tant les événements se suivent, correspondant à la réalité historique. Nous sommes donc...
Par
le 21 juil. 2016
4 j'aime
Ce film fait figure d'anomalie dans la filmographie de Spielberg : le ton loufoque employé est unique et le réalisateur ne s'y est pas réessayé. Et pour cause ! Ce fut son premier important échec...
Par
le 3 oct. 2012
4 j'aime