Seul truc intéressant : le film traite en filigrane de ses propres échecs (ce qui ne l’empêche pas de les répéter) et de ses impossibilités (faire un film sur les dinosaures à la hauteur de JP). Le discours de Ian Malcolm incite dans ce sens les producteurs à laisser la licence tranquille, en « permettant aux dinosaures de mourir ». L’extinction des dinosaures et en particulier la mort symbolique du bracchiosaure de JP, la destruction du parc, sont autant de symboles qui restranscrivent la décadence subie par la Saga (de John Hammond à Benjamin Lockwood).
C’est super de mettre en scène une série qui s’effondre sur elle - même (chose bien traitée dans Avengers - Infinity War), ... encore faudrait - il ne pas se complaire in fine dans une ironie légère qui tente désespérément par des moyens esthétiques et narratifs absurdes et/ou mal réalisés (le thème gothique ; le twist sur Maisie Lockwood, et j’en passe ..) de faire renaître SUR les cendres que le film à lui - même participé à créer, tel un PHŒNIX et par une énième tentative, un quelconque intérêt ..