Un connard accusé à tort. Voilà mon résumé du film. Le pitch du juré qui se découvre meurtrier ensuite n'est qu'un prétexte très peu crédible et mal mis en scène pour nous chuchoter à l'oreille : "attention, not all men !". On nous glisse de petites allusions comme celle de la prétendue la règle du "mari premier coupable". Qu'est-ce qu'elle est injuste cette règle ! Puisque vous voyez bien : le mari ici a beau n'être pas très sympa avec sa femme, il ne mérite pas d'être puni, il est innocent. Par ailleurs, aucun soin n'est accordé au personnage de la femme morte, elle est chiante, impulsive, ingérable, on n'a pas la moindre peine pour elle.
Clint Eastwood a l'air d'avoir quelque chose à se reprocher, ou fait-il simplement partie de ces hommes terrifiés par le nombre immense de fausses accusations ? N'oublions pas que le véritable problème aujourd'hui ce sont les féminicides, les violences et la maltraitance conjugal, les viols qui ne sont jamais menés en justice. Et combien de procès aboutissent à une peine ? Peanuts.
Alors heureusement que c'est le dernier film de Clint Eastwood, ce gros Ouin Ouin a fait son temps.