Contexte : un homme est jugé pour l’homicide de sa compagne, retrouvée morte dans des circonstances tragiques et vue pour la dernière fois se disputant violemment avec lui.
```Tout pousse à croire que c’est lui, mais on apprend très vite qu’il est innocent et que la vérité risque de ne pas éclater.
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En pleine ère post me too et dans une société encore divisée sur le traitement des hommes dans les affaires de violences conjugales et de féminicides, je trouve fallacieux de choisir une telle affaire comme contexte. Le dilemme du protagoniste aurait pu être exactement le même dans le cas d’un homicide et servir le même propos sur la difficulté de rendre la justice.
Ici, la question féministe ou de la lutte contre les violences faites aux femmes n’est pas développée, pour simplement laisser place à : « malgré un scénario parfait de féminicide, ce n’en est pas un et un homme va être condamné à tort ».
Si le propos porte sur le doute raisonnable dans un jugement, sur la condamnation à tort d’innocents, alors pourquoi choisir un cas de féminicide (apparent), crime dans lequel le conjoint ou ex s’avère coupable dans 72% des cas ? C’est, volontairement ou non, desservir la cause féministe et alimenter à l’inverse les arguments anti-féministes.