"This ain’t the Ark. It’s the Titanic !"

L’idée de départ est plutôt audacieuse : mélanger le film catastrophe des tontons Emmerich et Scott à la comédie romantique. Alors, pari réussi ?

Et vous, que feriez vous si la fin du monde arrivait dans trois semaines ? Cette question, Dodge (Steve Carell) ne se la pose pas vraiment. Sa femme l’a quitté précipitamment à l’annonce de la catastrophe, et il n’a pas vraiment d’amis.
Au milieu du chaos et des émeutes qui émergent, Dodge va faire la connaissance de Penny (Keira Knightley), une jeune fille un peu paumée.
Tout deux prendront la route, à la recherche du premier grand amour de Dodge, avant qu’il ne soit trop tard..

Le mélange des genres était excitant. L’annonce du film m’avait effectivement beaucoup emballé d’autant que l’association Knightley-Carell était originale.

Le résultat est plutôt inattendu, et charmant aussi. La réalisatrice (aussi scénariste du film) a pris le parti de se concentrer sur les deux personnages et de laisser la catastrophe planétaire au second plan. Nul besoin d’effets spéciaux donc, ce qui laisse une large place aux personnages et à leurs états d’âme. Et aux nôtres aussi : que ferai-je à leur place ? Comment profiter de ces derniers jours ?

"This ain’t the Ark. It’s the Titanic !"

Malheureusement, et c’est ma principale déception, Lorene Scafaria ne s’étend pas sur la personnalité de ses deux personnages. On aurait aimé en apprendre plus pendant ce road trip sur ce type que les événements ne semblent pas affecter outre mesure et sur cette fille un peu cinglée mais surtout terriblement perdue.. Dommage.

Reste une ambiance, une atmosphère, encore jamais rencontrée auparavant. La fin du monde approche mais il n’y a plus aucun espoir. Il n’y a que le présent et ces minutes qui n’ont plus de prix.

L’urgence est pesante et l’histoire est belle. “Seeking a friend.." est une occasion de plus de nous rappeler la valeur du temps, et que d’une certaine manière, il nous est compté aussi.