...ou comment mettre Thelma et Louise à la sauce orientale
Petit rappel: Thelma et Louise, c'était un road-movie porté par deux gonzesses* qui larguent les amarres pour conquérir leur indépendance. Ici, même topo, sauf que les blousons de cuir et les Levis taille haute sont troqués pour des costumes de danse du ventre.
Leur prise d'indépendance est cependant moins triomphale que leurs aînées. Les hommes sont encore une fois l'une de leurs limites, une menace, mais ici ce sont aussi les inquiétudes des personnages qui les freinent. Je m'explique:
Alors que Thelma et Louise répondent plus à l'idéal "kerouacien" de combustion intime (les fameux "mad ones", qui "burn, burn, burn") et finissent par se brûler les ailes, Marylin et Mona restent préoccupées par la réalité, leurs hésitations, et finissent par...*non, je ne spoilerai pas*
Un bon téléfilm. (Je trouve que certains "films" ne valent vraiment pas la peine de se déplacer au cinéma et de payer un ticket, et ne devraient pas jouir d'une telle publicité. A contrario, certains téléfilms tiennent vraiment la route, et il est dommage qu'on n'en entende pas parler. Voilà. C'est dit.)
*pardonnez ce mot assez disgracieux, mais je trouve qu'il va bien pour ces femmes "qui en ont".