Une fois de trop.

Peu avant l'annonce de leur mariage, une jeune femme et son fiancé veulent se faire avouer leurs secrets les plus inavouables. Pour lui, c'est un jeu à base de tartine de sperme qu'il a mangé dans son adolescence, et quant à elle, attention :

elle a sucé son chien quand elle était étudiante.

La révélation de ce secret-là va faire exploser toutes leurs certitudes.

Juste une fois est un film qui repose sur la révélation de ce secret, qui est très vite annoncé d'ailleurs, flash-back à l'appui, mais tout le reste est consternant. Que ça soit dégueulasse, à la rigueur pourquoi pas, mais il reste encore 1h25 avant le générique de fin, et ça ne raconte plus grand chose, à part que la morale de l'histoire est que chacun a le droit à ses parts de secret. Ce qui sera le cas aussi dans la second partie, avec un autre personnage...

Tant qu'à faire que ça va dans le trash, je ne suis pas contre, du moment que c'est assumé, mais que ça raconte quelque chose ! D'une certaine façon, je ne suis pas surpris que John Waters, pape du mauvais goût cinématographique, aime le film, car le secret en question aurait pu être dans un de ses films, mais c'est incontestablement faiblard dans l'écriture.
Quant à la réalisation, c'est un des premiers film à utiliser les caméras numériques, pour filmer les quartiers de Los Angeles, mais c'est là aussi très pas beau (la faute est faite exprès).

A oublier aussi sec !