Justice League est le cinquième film de l'univers cinématographique DC Comics, un cross-over au colossal budget de 300 millions de dollars produit par DC Entertainment, Warner Bros, RatPac-Dune Entertainment, Cruel and Unusual Films, Atlas Entertainment et Lensbern Productions.
Suite au sacrifice de Superman, Batman et Wonder Woman décident de s'allier pour affronter un nouvel ennemi qui menace la planète. Ensemble ils ne tardent pas à recruter une équipe de super-héros pour faire face à la menace.
Tout ceci est écrit par Chris Terrio et Joss Whedon mettant en scène les icônes de DC ; Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg, Flash et Superman contre l'antagoniste principal, le terrible super-vilain Steppenwolf et ses gigantesques armées de Parademons afin de récupérer les trois Boîtes Mères (celle des Hommes, des Amazones, et celle des Atlantes).
Écoute-moi Diana.
Cette suite directe plus lumineuse et drôle que le Batman v Superman : L'Aube de la justice de 2016, garde la mise en scène dynamique du cinéaste et producteur Zack Snyder (300, Watchmen : Les Gardiens) qui met enfin en vedette une partie de la JLA, Ligue de justice d'Amérique avec le milliardaire Bruce Wayne, alias Batman qu'incarne Ben Affleck (Les Glandeurs, Live by Night), Diana Prince, Princesse de Themyscira, fille d'Hippolyte, reine des Amazones qu'interprète Gal Gadot (Fast and Furious 4, Triple 9), les accidentés Barry Allen alias Flash / Ezra Miller (Le Monde de Charlie, Les Animaux fantastiques) & Victor Stone alias Cyborg / Ray Fisher, le souverain exilé d'Atlantis Arthur Curry alias Aquaman / Jason Momoa (Conan, Braven, la traque sauvage) et le journaliste extraterrestre Superman / Clark Kent / Kal-El / Henry Cavill (Blood Creek, Agents très spéciaux : Code UNCLE). Le casting se compose également d'Amy Adams (Psycho Beach Party, Premier Contact), Jeremy Irons (Mission, Assassin's Creed), Diane Lane (Rusty James, Dalton Trumbo), Connie Nielsen (L'Associé du diable, Stratton), Joe Morton (Terminator 2 : Le Jugement dernier, American Gangster), J. K. Simmons (Le Chacal, Braqueurs d'élite) et Ciarán Hinds (Excalibur, Red Sparrow).
Ainsi qu'une multitude de caméo avec Billy Crudup, Amber Heard, Lisa Loven Kongsli, David Thewlis, Doutzen Kroes, Holt McCallany, Joe Manganiello et Jesse Eisenberg !
À l'océan rageur !
Depuis la mort de Superman, rien ne va plus. Des entités maléfiques, les Paradémons dérangent les habitants attirés par la peur de leurs victimes. Elles sont alimentées par Steppenwolf, un monstre horrifique qui risque de tout anéantir s'il arrive à mettre la main sur les trois Boîtes Mères dissimulées sur Terre. Batman fera tout pour l'arrêter et en compagnie de Wonder Woman, il tente de réunir une équipe de choc. Flash se joint à eux, convaincu que sa vitesse compensera pour son inexpérience. Aquaman est plus réticent, alors que Cyborg se laisse désirer. Même à cinq, ils ne seront peut-être pas assez puissants pour enrayer cette terrible menace.
Déguisé en chauve-souris, Je kiffe.
Malgré tout ce que je savais déjà, je kiffe ce déluge super-héroïque, un Blockbuster plus détendu et moins Dark que ses ainés malgré les nombreux reshoots et le nouveau montage de Wheldon suite au problème familial de Snyder. Qui aurait mieux fait d'éviter déjà la première scène du film au lieu d'amputer plus de quarante minutes de Snyder dans la version finale du film. Même si l'œuvre a un certain charme quand elle se fait plus Marvel, le casting montre une bonne alchimie héroïque a commencé par deux petits nouveaux, l'humour du personnage Flash et Momoa qui tire son épingle du jeu, de quoi laisser songeur sur le potentiel guerrier et aquatique d'Aquaman qui sort en décembre prochain. Justice League marque la fin pour le moment du traitement Dark du DC Extended Universe sans renier Man of Steel & Batman v Superman : L'Aube de la justice. Après le décevant Suicide Squad, DC Comics est parvenu à retrouver un second souffle grâce à l'odyssée féministe du très réussi Wonder Woman de Jenkins et garde le bon cap avec cette Ligue. En dépit de quelques défauts de récit ou de montage, on se retrouve avec une œuvre qui s’attarde soit trop ou pas assez sur certaines séquences et sans oublier les nombreuses coupures narratives trop visible. Cette Ligue des justiciers remplit son contrat de divertissement par de nombreuses scènes de bravoure contre Superman & Steppenwolf ainsi qu'une belle surprise à la fin du générique de fin.
Dostoïevski !