Conte féodal et malédiction
Nakata revient aux sources. Il ne faut pas s'attendre à un film d'horreur comme Ring ou Dark Water mais plutôt un hommage aux classiques du cinéma japonais fantastique des années 60 et aux histoires de fantômes très présentes dans le théâtre kabuki du XIXème siècle.
Deux descendants de familles sur lesquelles pèse une malédiction se rencontrent et tombent éperdument amoureux l'un de l'autre sans rien savoir de leur passé commun. Shinkichi, l'homme, est le fils d'un samouraï qui a tué le père d'Oshiga, la femme.
Malade de jalousie de voir son compagnon devenir volage, Oshiga meurt de chagrin après avoir lancé elle-même une malédiction sur toutes les filles dont Shinkichi s'éprendra. Et l'hécatombe commence menant les différents personnages vers le sinistre marécage où naquit la première malédiction...
Kaïdan est une commande du producteur Takashige Ichise surfant sur la vague de succès du J-Horror à l'international.
Ici, le fantôme hante un Japon féodal aux décors magnifiques. La lenteur narrative n'est pas trop gênante, ça se déguste comme une fable poétique
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