Pontypool par Under-Breizh
Un thriller psychologique intéressant mais assez inégal.
Si la première partie fait monter la tension par une belle mise en scène et un bon jeu d'acteurs, la seconde se perd dans des méandres explicatifs assez lourds.
Voilà donc un huis-clos canadien à petit budget, annoncé par la critique anglo-saxonne comme un ovni du cinéma d'angoisse.
Alors certes, les promesses semblent être là pendant près d'une heure, on vit au rythme des trois personnages enfermés dans un studio pendant que la ville succombe à une infection, procédé qu'on trouvait déjà chez George Romero. Là où le bas blesse, c'est quand le quatrième personnage apparaît pour justifier le pourquoi du comment tout le monde est devenu dingue à l'extérieur. Et là le scénario balbutie malgré l'intérêt du message caché du film : "les mots peuvent tuer". Une idée pareille aurait mérité un meilleur développement mais c'est confus et on reste sur notre faim.
A ne pas regarder en version française, sinon le film perd tout son sens. Eh oui, étant donné que le virus en question est lié à une certaine langue pratiquée dans l'Ontario :)
Bref, un bon thriller à la base, mais qui décline au bout d'une heure et finit par se mordre la queue