Nous sommes début 1990 et Toei sors du fort succès en vidéo (ou V-Cinéma pour dire les termes nippons) de "Shin Kamen Rider: Prologue" et l'envie de continué les films standalone sur la franchise a l'occasion des 20 ans ce fait entendre, s'ensuis une production légèrement chaotique puisque les dirigeant de Toei ayant peur d'un box office insuffisant crée le "Toei Super Hero Fair" identique au "Toei Anime Fair" ou la compagnie diffuse lors des évènement ses dernier films non pas animé mais issue de ses franchise Tokusatsu, seulement les films a ses festivals on une durée courte, Kamen Rider ZO prévu initialement comme un long-métrage de 90 minutes ce voit réduit a 48 minutes et diffusé alors au coté des films Gosei Sentai Dairanger et Tokusou Robo Janperson tout deux d'une durée d'a peine 24 minutes.
Malgré un gros handicap et une production rushé a la dernière minute j'aime énormément Kamen Rider ZO, le scénario est très simple: Masaru Aso l'assistant du docteur Mochizuki sers de cobaye contre son gré pour être le premier humain augmenté et devenir le cyborg insectoïde Kamen Rider, échappé du laboratoire et ce réveillant quelque années plus tard il dois protéger Hiroshi le fils de Mochizuki, s'ensuivra donc combats contre des monstres et révélations sur le passé de Aso, le fait que le film ai perdu 42 minutes le force a allez au plus simple et du coup ce voit comme un concentré d'actions et d'effets spéciaux pratique.
Car on vient a un des aspect qui me fait aimé ce moyen-métrage c'est du pure Kamen Rider et je dis ca par rapport au manga original de Shotaro Ishinomori: le protagoniste est un biker ayant subi une mutation et l'amènera a défendre l'enfant de quelqu'un lié a ses origines face a des monstres étant eux-mêmes lié au animaux et ce sont les même que dans le manga, bon il n'y a que l'araignée et la chauve souris et surement qu'avec un temps plus long on aurais eu le reste du bestiaire du manga, on retrouve le deuxième Rider étant ici le monstre principal Doras dont le design veut évoqué un Kamen Rider maléfique (qui pourrait potentiellement faire écho aux Shocker Riders faisant egalement office de clone maléfique dans le manga original), ajouté a cela le retour du costume de sauterelles absent du précédent film, le Rider Kick iconique et indissociable du personnage et une violence plus cru avec un Rider n'hésitant pas a perforé des corps a même le poing ou planté ses adversaires avec leur propre membre et on a la le film ce rapprochant le plus fidèlement du Rider aperçu dans le manga original.
Mon affection du film tient aussi de son auteur et concept artiste Keita Amemiya, de son Mechanical Violator Hakaider a son Zeiram et la Kamen Rider ZO on retrouve ses obsessions et ses marques, ca passe déjà par la partie technique du film si le Rider a un costume auquel on pourrais pensé quand on imagine le personnage, il pousse le coté mutation encore plus loin ou lors d'un plan on apercois une vue en 3D de son anatomie nous montrant que le costume est pratiquement fusionné au muscles comme si il ne faisait réellement qu'un (expliquant qu'il n'y a jamais de casque ou d'autre partie du costume retiré laissant pendant tout le film la combinaisons dans son intégralité), les Neonoids on eux par contre un aspect organique dégueulasse et monstrueux a souhait, le costume de Doras en particulier a un texture très réussis de même que son design de monstre sauterelle avec le détail de la ceinture rappelant directement le Kamen Rider originel, les inspirations très américaine de Amemiya sont de la partie, Doras encore lui qui est un mix entre le Terminator dans lequel Amemiya pioche dans la mise en scène de Cameron pour les point de vue et le "morphing" de ses transformation ainsi que dans sa premiere apparition offrant un super plan du monstre au sommet de la décharge regardant au loin, et du Predator avec ce canon a 3 bouches dans l'épaule a peine dissimulé, le film assume totalement son inspiration de Terminator 2, le Rider et Schwarzenegger possède tout les deux une moto et protége tout les deux un enfant contre un alter ego maléfique du protagoniste.
Et a tout cela ce rajoute le petit plus de Amemiya dans le Tokusatsu et globalement le cinéma a effets spéciaux japonais: la stop motion, et offre dans le combat avec la femme araignée quelque moment en stop motion bienvenue pour les fans de Ray Harryhausen comme moi.
Le combat final sors ses dernières cartes pour flirté avec le fan de Tokusatsu ici présent, via la révélation de la forme de vie néo qui est un vrai bijou d'animatronique au design flippant et par sa confrontation final en plan-séquence ayant a la fois une caméra très mobile tournant autour des personnages et sautant au dessus d'élément du décor tout en étant d'une parfaite lisibilité alors que les personnages se foute des patates et s'envois au quatre coins du décor ajoutant donc une bonne spatialisation.
Rider Kick, explosion final, soleil couchant et super ending Ai ga Tomaranai pour clôturé ses 48 minutes de monster porn, un régal pure et simple et me fait vraiment regretté qu'il ai été raccourcis de moitié, en l'état Kamen Rider ZO est une vrai réussite pour ce qu'il fait de ses influence américaine, de son retour au sources du personnage et de ses technique d'effets spéciaux pratique varié et jubilatoire.
A l'occasion des 30 ans du métrage pas plus tard qu'hier j'ai bricolé une VOSTFR sur le bluray du film (les ancienne VOSTFR accessible étant sur les dvd de l'époque ayant donc un master d'une qualité regardable mais pas plus) l'occasion de profité au mieux du talent de Amemiya pour concevoir des dégueulasseries en tout genres https://nyaa.si/view/1661931