Je m'intéresse aux documentaires sur le monde de la prostitution et celui de la pornographie ; si vous en connaissez, n'hésitez pas à me biper.

Intéressant ce film, mais un peu mou. L'auteur a la bonne idée d'interviewer celles qui vendèrent leur corps, de retracer plusparticulièrement la vie d'une de ses dames, ses epsérances, ses désillusions, ses aventures amoureuses. Ce qui gêne, c'est que la vieille dame n'a pas grand chose à dire (elle le reconnaît elle-même et s'en désole). Et puis, l'auteur ne pose pas non plus les super bonnes questions. En gros ça reste une petite conversation sympa, mais ça ne va jamais plus loin. Ou rarement. Car ça permet quand même de comprendre un peu mieux l'état d'esprit des gens et des politiciens de l'époque (quand elle était jeune mais aussi maintenant, quand on voit comment le Japon l'a oubliée).

Visuellement, c'est pas mal torché : on reste dans la simplicité, des plans moyens, parfois des plans d'ensemble pour situer ou montrer simplement la beauté d'un paysage rural ou urbain. Le réalisateur a l'air d'une moule quand il interviewe, ce qui fait un peu moins 'grand reportage' ; cette attitude renforce l'abord simple du sujet.

Enfin, il est à noter et à féliciter que l'on ne sombre jamais, malgré l'aspect sordide de certaines anecdotes, dans le misérabilisme ; les interveannts nous racontent leur histoire comme si elle ne leur appartenait pas, ou come s'il s'agissait d'un souvenir simple (genre les courses du samedi matin il y a deux mois).

Bref, c'est humble, c'est sympa, mais ça reste un peu superficiel.
Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 29 déc. 2014

Critique lue 322 fois

3 j'aime

3 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 322 fois

3
3

D'autres avis sur Karayuki-san - Ces dames qui vont au loin

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55