Suite et enfin fin de mon intégrale Revisionnage de NB Ceylan (il ne me restera plus que Nuages de Mai - l'un de mes favoris - à revoir) avec son premier long et son premier court (seul court, d'ailleurs, il est tout de suite passé au long ensuite). Ses deux seuls films en noir et blanc également et les deux au récit le plus lâché, poétique, évanescent, dites ça comme vous le voulez, un sens du cadre déjà impressionnant, on sent le photographe, et pour Kasaba un hommage / lien direct au Miroir de Tarkovski. Ces deux films sont très beaux mais c'est vraiment avec le suivant que Ceylan s'impose comme ce qu'il est toujours aujourd'hui, l'un des plus grands cinéastes vivants.