Munich: son club de foot, sa fête de la bière et ses surfeurs
Tout surfeur-né n’a pas la chance d’habiter près de la mer. Qu’à cela ne tienne, les Munichois ont inventé « leurs vague ». Keep surfing leur rend un bel hommage.
De passage dans la capitale Bavaroise, il ne faut pas rater ces dizaines de surfeurs, jeunes et moins jeunes, qui domptent ce spot unique en son genre au sud du jardin anglais pour le plaisir des touristes et des locaux, moi la première. Keep surfing offre des angles de vue inédits, une photographie superbe et on a littéralement l’impression d’être nous-même sur cette vague, tout du moins au cœur de l’action sans avoir besoin de se mettre à l’eau.
Je suis fascinée par ces fondus de surf de rue qui « rident » le matin avant d’aller au travail, pendant la pause déjeuner, le soir à la lumière de spots, ou le weekend, même en hiver. Et du coup, je me posais plein de questions auquel le film « keep surfing » apporte quelques réponses : surf des villes, surf des plages, même combat ? Qui est la personne qui a eu cette génialissime idée ? Le surf de rue, un sport d’amateurs ? Ça existe ailleurs ?... Qui sont-ils ces illustres inconnus de surfeurs? Des gens comme monsieur tout le monde qui surfent sur l’Eisbach à défaut de pouvoir se payer des vacances à la mer ? Des fous de sensations fortes sans peur des risques et des coups ? Des anarchistes qui aiment braver l’interdit ? Ce film nous montre que c’est peut-être un peu ça et bien plus encore.
Le témoignage de « keep surfing », c’est une ode à Munich, à l’Eisbach, à sa vague, à ces hommes et ces femmes qui font vibrer le surf spirit au pays d’Heidi. Un bon moment en perspective qu’on soit surf addict ou non. Je vous le conseille vivement.