Phare... felu
Malgré la présence de Gerard Butler au casting < qui a une propension à jouer dans de pesants navets >, ce film offrait au départ des ingrédients pour plaire : trois marins (trois générations),...
le 25 janv. 2020
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Affreusement mis en scène, en ce que la caméra semble s’affranchir de tout sens du cadre pour capter les comédiens et les décors au petit bonheur la chance, en ce que le montage charcute les scènes jusqu’à susciter une confusion dans la lisibilité d’actions les plus banales – par exemple, le personnage James Ducat retrouvant son chien et le caressant –, Keepers s’engouffre dans tous les clichés du genre et singe The Lighthouse (Robert Eggers), sorti la même année, sans jamais ni atteindre sa puissance visuelle ni reproduire son climat paranoïaque. Les acteurs échouent à apporter une profondeur que le scénario leur refuse, en dépit de l’acharnement avec lequel les dialogues s’efforcent de tout surligner, de tout expliciter, les réduisant à l’état de fantoches. Les incursions dans le fantastique auraient dû s’établir davantage. N’en résulte, en somme, qu’un apologue supplémentaire sur le pouvoir destructeur de l’or et la faiblesse de l’être humain, incapable d’y résister.
Créée
le 27 oct. 2024
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