KENZO "Here now"
5.7
KENZO "Here now"

Publicité de Gregg Araki (2015)

Will you burn in Hell for all eternity ?

J'avais pas trop accroché à "White bird", ce petit retour aux sources m'a paru donc intéressant à découvrir.


J'ai revu "Nowhere" il y a environ deux ans, j'avoue ne plus être certain de l'aspect visuel, mais il me semblait que c'était plus coloré, notamment grâce à l'éclairage (et non les filtres de post prod comme c'est courant de nos jours) ; ici, j'ai trouvé la lumière trop blanche et l'image globalement trop propre. En même temps il fallait bien mettre en valeur les vêtements présents. Mais bon, c'est là la seule rupture que j'ai pu déceler. Le ton est le même, les costumes correspondent à l'univers de Greg, les acteurs aussi. Et puis cette lumière blanche, associée à ce découpage, rappellent très fortement le théâtre. D'ailleurs le body language des acteurs est très mécanique, c'est vraiment bizarre. Cela participe de l'intérêt du film.


Le scénario consiste en une petite scénette. Je n'ai pas assez de souvenirs du film pour recréer tous les liens mais ça ne m'a pas dérangé et c'est tant mieux : c'est toujours moche de faire un film, court ou long, qui dépend d'autres œuvres pour être pleinement apprécié : les liens sont pour moi un petit plus, pas une fin en soi. Et ici, je dois dire que j'ai bien aimé ce court pour ce qu'il est : une tranche de vie dans un univers étrange, des conversations un peu bizarres, des personnages excentriques qui échangent leurs idées. Pour moi ça tient la route et je me suis assez bien marré lorsque la bonne sœur s'est ramenée pour faire son sermon. Cela m'a un peu fait penser à des fanzines de BD underground, d'ailleurs ce serait cool que Greg Araki nous fasse un petit film à sketches avec toutes des scénettes bizarres de ce genre.


Bref, ce petit court est bizarre mais est fort sympa.

Fatpooper
7
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le 27 juil. 2016

Critique lue 308 fois

Fatpooper

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