Le jet d'ail.
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S'il y a bien un modèle qu'il faut suivre c'est Kev Adams. Oui il faut le suivre, car il est un véritable modèle. C'est un exemple pour savoir tout ce qu'il ne faut pas faire dans l'humour. Ce type aligne les gags les plus mauvais qu'il soit possible de faire. Son écriture est nulle. Écrire c'est surprendre, c'est parler de choses que tout le monde connaît, mais sans jamais tomber dans la facilité. Voilà des éléments dont Kev Adams est dépourvu. Dès qu'il aborde un sujet il ne le travaille pas, il se contente simplement d'aligner les choses les plus basiques qui soient en se vautrant lamentablement. On ne peut pas dignement penser présenter un spectacle de cette manière. Le résultat est d'une rare médiocrité. Kev Adams a un seul et unique modèle Gad Elmaleh, un humoriste qu'il imite constamment, dans son phrasé, dans sa façon d'apporter les blagues...etc. Enfin tout est similaire au modèle qu'il rêverait d'être. Gad Elmaleh est déjà mauvais, mais Kev Adams c'est une copie encore pire que ne l'est l'originale, Gad Elmaleh qui lui rêve d'être Jerry Seinfeld. Impossible de rire devant ce spectacle qui aligne les choses affligeantes et paresseuses. Comme tous les comiques qui n'ont rien à dire Kev Adams parle de sa vie. Il ne nous épargne rien, ça va de ses parents et passant par ses conquêtes amoureuses. C'est d'une banalité tout ça. Bon que le mec n'ait rien à dire de plus que les autres, il n'a pas le moindre génie comique, ok. Mais qu'il ne sache pas avoir un angle d’attaque différent ça prouve la médiocrité du personnage. Le niveau de ce spectacle est celui d'un collégien qui balance de pauvres vannes à un spectacle de fin d'année. Il s'autosatisfait de son pitoyable humour. 10 ans qu'il fait de la merde, fallait bien fêter ça.
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le 18 juin 2020
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