Piano forte
L'un des coups de coeur de l'édition 2018 du FFCP La comédie dramatique entre humour irrésistible et grosse artillerie mélo comme les coréens savent si bien le doser. Il y avait pourtant de quoi...
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le 3 janv. 2019
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L'un des coups de coeur de l'édition 2018 du FFCP
La comédie dramatique entre humour irrésistible et grosse artillerie mélo comme les coréens savent si bien le doser.
Il y avait pourtant de quoi s'attendre au pire avec cette histoire totalement improbable où un boxeur has-been et immature croise sa mère qui l'avait abandonné des années plus tôt et découvre qu'il a un demi-frère autiste et pianiste.
Et pourtant (et malgré d'autres ficelles énormes), ça marche du feu de dieu : le rire, la tendresse et l'émotion s'enchaînent avec une aisance stupéfiante jusqu'à la fin où la moquette était inondée des larmes.
Après plusieurs scénarios, ce premier film de Choi Sung-hyun est remarquable d'harmonie, de mélange des genres et de fluidité.
Il faut dire qu'il est épaulé par des comédiens formidables à commencer par la vedette Lee Byung-hun en petit contre-emploi irrésistible aux effets comiques excellents et le jeune Park Jung-min aussi doué pour jouer au piano que le jeune frère sans qu'il ne tire par non plus vers la performance à récompenses. Ils sont accompagnés d'une ribambelle d'autres acteurs géniaux (la mère forcément émouvante, la jeune voisine aguichante...).
Le genre de petite merveille lumineuse (comme Sunny, Hope, South bound) qui n'arrive jamais chez nous et qui changerait un peu des films coréens qui sortent en salle en France (en gros HSS et polars violents). Sans oublier que ça met à l'amende pas mal de "feel good movie"
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le 3 janv. 2019
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