Sachant que sa suite sort cette semaine, je me suis dit que ce serait une bonne idée de replonger dans l'univers avant de filer dans les bonnes vieilles salles obscures.

Kick-Ass est un film de super-héros qui sort des sentiers battus, écrit et réalisé par Mattew Vaughn adapté du comics du même nom. Ici pas de super pouvoirs à profusion, oubliez les patriotes qui cherchent à défendre la veuve et l'orphelin ou de justicier masqué qui terrorise les criminels avec ses gadgets sophistiqués. Non on va simplement suivre un geek nommé Dave Lizewski qui se pose une question qui a dû traverser de nombreux esprits. Avec tous ces comics, films ou séries TV consacrés à nos légendes, pourquoi personne n'a eu l'idée d'en devenir un ?

Dès l'introduction, le ton est donné, l'humour noir sera au centre du récit. En voix off, notre héros se lance dans une tirade pleine de sens accompagnée d'une musique épique, avec en toile de fond, un homme costumé qui s'élance dans le vide acclamé par la foule... avant de lamentablement s’écraser sur un taxi, en réalité c'était juste un illuminé qui vient de se suicider.
Une ambiance parfaite qui nous lance immédiatement dans le film qui va monter crescendo dans l'absurdité, attention ce n'est pas péjoratif, ce serait plutôt dans le sens noble du terme qui assume le ridicule de son concept.
En misant tout sur un second degré efficace qui lui sied à merveille ainsi qu'une violence rare dans le genre, il en devient bien plus épique que nombre de cochonneries qui se prennent bien trop au sérieux, Green Lantern, Elektra, Daredevil, je vous vois, ne vous cachez pas.
Côté casting, fait rare et inédit, Nicolas Cage y tient son seul rôle valable depuis 10 ans avec Lord of War et ça vaut le coup d'oeil. Quant à la jeune Chloë Moretz elle est juste impressionnante de justesse pour âge et vole la vedette à notre personne principal un peu transparent.

Matthew Vaughn nous offre un film totalement décomplexé, jouissif, débordant de références en tous genres. Subversif à souhait, doté d'une esthétique totalement en adéquation avec l'univers comics dont il s'inspire, c'est avec un immense plaisir que je me suis plongé à nouveau dans cette ambiance loufoque et décérébrée, raison pour laquelle je lui octroie un point supplémentaire.
Kobayashhi
7
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le 19 août 2013

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