Kill Bill - Volume 1 par Filth in Black
En fan de manga et japanimation, j'ai longtemps refusé de voir ce film de peur de voir cet univers massacré par un américain au travers d'un film (on se rappellera un fumeux Godzilla d'un fameux (ou pas) R.Emmerich...). Puis avec le temps, au travers ces autres films, j'ai fini par connaitre ce cher Monsieur Tarantino, et c'est donc une dizaine d'année après sa sortie que j'ai enfin franchi le cap.
Et je dois bien avouer que ce Kill Bill est une très très bonne surprise. Ce premier opus est un hommage d'un passionné pour la culture populaire asiatique, car outre les influences du manga, on retrouve par ci par là une touche de chambara (film de sabre japonais, comme Zatoichi) ou encore du Wuxiapian (film de sabre chinois (façon Tigre et Dragon).
Ce melting pot est d'autant plus accentué que la B.O, elle même, comporte nombre de titres japonais, révélant même au passage un groupe de gonzesses jouant du garage rock déjanté, les 5.6.7.8's, apparaissant même dans le film. Ni plus, ni moins que la meilleure B.O dans un film de Tarantino, et quand on sait que notre homme est aussi, réputé pour le choix des musiques de ses longs métrages...
Quant au casting, c'est du bonheur en barre, et on sent qu'il s'est fait plaisir au passage. Entre certains habitués de ses films, comme M.Madsen (Reservoir Dogs) et Uma Thruman (Pulp Fiction), Tarantino y invite, pêle mêle, Darryl Hanna (Blade Runner), Lucy Liu (Tigre et Dragon), David Carradine (Kung Fu), Kenji Oba (X-Or) ou encore Sonny Chiba (beaucoup de films d'arts martiaux et aussi X-Or). Que du monde à sa place, en fin de compte!
Bref, envolées mes craintes, ce premier Kill Bill est juste la plus belle preuve d'amour que Tarantino pouvait faire pour le cinéma asiatique, qu'il affectionne tant.