"Bang, bang, My baby shot me down"
nous donne le ton. Une mariée enceinte et en sang se fait tirer une balle dans la tête. Quatre ans plus tard, la mariée n'est pas morte et sort d'un coma. Mais son enfant n'est plus là (croit-elle). Là, commence sa quête de vengeance. Ce n'est pas une mariée ordinaire, c'est une ex-tueuse à gages qui appartenait aux Vipères assassines. Son objectif, éliminer ses camarades responsables du massacre et surtout Kill bill.
Quentin, obsédé par la vengeance, rend hommage aux différents genres, du western dit "spaghetti", en passant par le manga, pour finir aux arts martiaux, Kill bill : Volume 1 ne nous laisse pas indifférent, loin de là.
Sa muse, Uma Thurman, vêtue d'une combinaison jaune et noire nous rappelant notre cher Bruce Lee dans le Jeu de la mort nous gratifie de scènes de combats spectaculaires, d'un esthétisme dingue mais loin d'être propre. Au contraire, c'est gore et le sang gicle mais cela reste du Quentin.
Il y a encore beaucoup à dire mais vous le savez certainement déjà. Quentin avec Kill bill : Volume 1 a sans doute réalisé l'un de ses plus beaux films.