Nick Carter, ce wigger-meister.
Je vous le jure, certains DTV sont sincèrement réussis. En effet, un petit nombre de film non négligeable ont beau ne pas sortir au cinema, ils en restent des bonnes surprises, même fauchés.
Ce Kill Speed avait une affiche alléchante, un casting pour le moins intéressant (Brandon Quinn, ancien Loup-Garou du Campus, y croise Nick Carter, ex-Backstreet Boy, Robert Patrick et Bill Goldberg, par exemple) et un thème pour le moins original, dans la mesure où c’est le premier film à filmer réellement à l’intérieur d’un cockpit avec les acteurs aux commandes des appareils. Sorti de ça, Kill Speed représente ce qu’on fait de pire (ou presque) avec une caméra et un budget acceptable. Le casting est utilisé n’importe comment (parlez-en à Tom Arnold & Shawnee Smith, présents dans une scène qui ne sert à rien), les effets spéciaux sont sincèrement risibles, le scénario est d’une bêtise incommensurable, assumée cela dit, le film est sincèrement beaucoup trop long et fainéant et la musique est digne du pire jeu vidéo Davilex. C’est vraiment dommage car cela entame le capital sympathie de ce qui aurait dû être une petite pochade sans ambition, concise et presque amusante.
Kill Speed est bien trop long et trop tapageur pour pas grand-chose pour être réellement recommandable pour une soirée nanar volontaire et est destiné à finir oublié par les acteurs concernés.