Le destin c'est difficile à apprivoiser. Pourquoi quelqu'un réussit et pas quelqu'un d'autre? Pourquoi? Et Bien Neil McCormick c'est penché sur la question car c'est ce qui lui est arrivé et Nick Hamm réalise un film d'après le livre du premier.
Neil aurait dû (ce qu'il pense) ou pu (c'est qui est plus vrai) être Bono mais la vie et des décisions pourries l'ont fait sortir de son chemin.
Les losers magnifiques c'est très difficiles à faire.
Il faut du talent pour mettre en valeur un type qui fait tout de travers et Nick Hamm manque un peu de flamboyance dans sa réalisation pour arriver à me faire totalement adhéré à son personnage principal.
Néanmoins, le film se suit sans déplaisir et avec une gène embarrassante tant les choix de son héros sont aberrants et il y a des scènes assez hilarantes comme celle où Bono et The Edge dévoilent leurs nouveaux noms et celui du groupe. En effet, à l'époque, ça a dû faire drôle.
Le côté tiré d'une histoire vrai rend les anecdotes et les situations encore plus savoureuses.
Le casting est impeccable avec en tête Ben Barnes et Robert Sheehan qui passent de look atroce en look atroce entre les années 80 et 90 avec aisance.
Barnes tient d'ailleurs le film a bout de bras par sa performance et son charisme.
Ca m' a donné envie de lire le livre Neil McCormick.