Retour au foyer
Précédé de sa réputation de grand classique du western américain La Prisonnière du désert m'a pourtant quasiment laissé de marbre voire pas mal agacé sur la longueur. Vanté par la critique et les...
Par
le 21 août 2016
44 j'aime
9
Andy Warhol réitère pour la énième fois le principe du film-concept provocateur et redondant, s'intéressant cette fois-ci aux ébats buccaux des figures qu'il filme longuement et langoureusement. Reprenant l'un des passages obligés les plus traditionnels du Septième Art ( la fameuse scène du baiser ) pour mieux le décliner sous toutes les coutures du gros plan l'artiste underground signe un moyen métrage pas totalement inintéressant, assez amusant même dans son idée directrice mais aussi proprement ennuyant et lassant.
Kiss ne montre pas moins d'une bonne douzaine de séquences interchangeables, présentant des hommes et des femmes s'embrassant avec gourmandise sur la bouche et le visage. Intégralement silencieux le film souffre d'une certaine sécheresse et d'une bonne idée de départ qui tourne finalement un peu à vide, le dispositif restant trop répétitif pour intriguer réellement. Ensemble de portraits intimistes évoquant les premiers films de John Cassavetes ( l'un des réalisateurs contemporains de Warhol ) Kiss baigne toutefois dans une jolie lumière granuleuse dont il serait dommage de se priver : Shadows et Faces sont principalement convoqués à notre esprit, dans cette photographie surexposée et légèrement délavée. Le film se montre dans le même temps long, beau et laborieux, méritant toutefois le visionnage pour un avis propre. Je reste pour ma part mitigé.
Créée
le 2 oct. 2020
Critique lue 191 fois
1 j'aime
Du même critique
Précédé de sa réputation de grand classique du western américain La Prisonnière du désert m'a pourtant quasiment laissé de marbre voire pas mal agacé sur la longueur. Vanté par la critique et les...
Par
le 21 août 2016
44 j'aime
9
Immense sentiment de paradoxe face à cet étrange objet médiatique prenant la forme d'un documentaire pullulant d'intervenants aux intentions et aux discours plus ou moins douteux et/ou fumeux... Sur...
Par
le 14 nov. 2020
38 j'aime
55
Nice ou l'enfer du jeu de l'amour-propre et du narcissisme... Bedos troque ses bons mots tout en surface pour un cynisme inédit et totalement écoeurrant, livrant avec cette Mascarade son meilleur...
Par
le 4 nov. 2022
34 j'aime
6