Présenté aux Utopiales comme une rareté, Knightriders fleure bon le moment privilégié où la chaleur n’a d’égal que le goût assurément bon des spectateurs présents. Et quel moment mes aïeux ! Injustement snobé à son époque, la cause à une nouvelle incursion hors de son territoire de prédilection qu’est le monde de l’horreur et ses zombies d’amour, George A. Romero signe pourtant là une grande œuvre de sa filmographie. Et ne nous y trompons pas : même si Knightriders a fait un bide tel qu’il n’en est jamais sorti sous nos contrées hexagonales, nous voilà face à son film le plus cher à son cœur, celui-là même qu’il affectionne le plus envers et contre tous ses monuments zombiesques qui font son succès.

Qu’il ait fait un bide, c’est quand même bien dommage car en plus d’aborder un thème qui lui tenait particulièrement à cœur, Knightriders profite de plus des conséquences du fameux Zombie (Dawn Of The Dead de son nom original), à savoir un budget bien plus rondelet que ce à quoi le réalisateur avait l’habitude de se contenter. Entre implication de son géniteur et des moyens suffisamment conséquents pour réussir à mettre tout ça en place dans de bonnes conditions, c’est quand même fichtrement dommage que la recette n’ait pas prise aux yeux du public. Alors est-ce réellement dû au fait qu’on s’éloigne de la voie toute tracée qu’on attendait du maître Romero ou bien de son caractère assurément surprenant ?
Margoth
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le 25 nov. 2012

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