Sorti sur Netflix avec une petite pub, Kodachrome est un joli film, mais qui sent parfois un peu le réchauffé. Et c'est dommageable...
Matt travaille pour un label musical et cherche absolument à signer un groupe lorsque Zoe, l'infirmiére de son pére (photographe reconnu), vient le voir. Elle lui annonce que celui-ci est mourant mais souhaite amener ses derniers Kodachrome à développer dans le seul endroit où cela se fait encore. C'est à dire au Kansas, et il veut que son fils à qui il ne parle plus depuis longtemps, l'accompagne...
Tout cela se transforme donc en road trip durant lequel Matt va découvrir des choses sur son pére, et sur ce qui les lie. Pas de grande révélations cependant, on parle ici surtout d'amour parental, et d'amour tout court puisque Matt ne restera pas insensible à Zoe (il faut dire que c'est Elizabeth Olsen !). Vous comprendrez donc rapidement les tenants et aboutissants de ce film qui profite tout de même du personnage de Ben, un pére qui a plutôt tendance a dire tout ce qui lui passe par la tête. Ce qui donnera lieu à autant de scénes plutôt drôle qu'à d'autres nettement plus touchantes.
Porté par un excellent casting (que ce soit dans les rôles principaux ou secondaires, le film profite d'une réalisation correcte qui rappelle au passage l'intérêt que peut avoir l'usage de la pellicule sur le numérique. Un intérêt plutôt historique car il permet la conservation des souvenirs malgré le temps et en cas de problémes technique. Une chose assez rarement soulevé dans les débats sur le sujet, mais qui ici retranscrit parfaitement l'idée même du film. Sympathique donc, mais pas transcendant...