L'année dernière, ou avant, se révèle la bande annonce de Kong : Skull Island resplendissant tout l'écran de mon portable, et aucune attirance je n'ai ressenti à part la beauté photographique.


Au lendemain de sa sortie nationale en France, des rumeurs se circulaient autour de moi, murmurant autant l'enthousiasme que la déception. À mon grand étonnement, j'ai fini par me convaincre à l'assister en ne pensant à rien : le film commence...



Tout débute, en pleine Seconde Guerre mondiale, par deux parachutistes états-unien et japonais qui tombent sur le désert d'une île : l'un contre l'autre, ils combattent de la plage à la jungle jusqu'à la rencontre inattendue d'un gigantesque je-ne-sais-quoi (qu'on le sait déjà, bien évidemment). Puis défile le générique, avant de se trouver dans les années 1970 aux États-Unis, en pleins moments où la guerre au Vietnam est définitivement abandonnée (pas gagnée, hé hé !), deux spécialistes tentent de convaincre à un sénateur l'existence possible de l'île de Crâne. Ce dernier, lassé de leur présence permanente, donne carte blanche : l'équipe scientifique, ainsi que les militaires, le guide et la photographe, partent à cette île...



Finalement ce n'est pas mal. Oubliant le scénario dont l'histoire est moyenne, les prises de vues, les costumes et les décors m'ont bien marqué. Surtout la mise en scène et ses effets spéciaux, remarquables. Pas d'une naïveté puante. Et couleurs et contrastes sont quasiment au rendez-vous... En revanche, en parlant du technique, ce qui m'a un peu amusé, chaque séquence en rappelle d'autres, tels que Jurassic Park pour la découverte de l'île, Apocaplypse Now pour la prise au piège enflammée dans laquelle le Roi est tombé, et bien encore. Cela dit que c'est un air de déjà-vu, pas trop méchant.
Sinon la distribution des rôles, rien à dire ! sauf qu'il n'y a pas de héros. Pas de sentiments amoureux exagérés comme l'on voit en pleine action. Et ça, c'est bon signe. Même le Roi est loin d'être héroïque, il est surtout protecteur.


Alors, dans l'ensemble du film, que dire ? En tant que spectateur, je n'étais émerveillé que par la beauté des décors, de la verdure et de la mise en scène. Il y a presque tout...


... sauf l'émotion, hélas !

Créée

le 11 mars 2017

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Phil Hanras

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