Oh le gros rat (spoil forcément moins pire que le film)

Tristement lamentable ...mais intéressant en tant que plaidoyer transhumaniste qui rejoint le destin qu'on connaît en 2020. Dans ce film pathétique, c'est en 2020 que se lance "Kronos", mécanique froide et implacable mais toute en bien-pensance, qui extermine l'humanité au profit de la santé de la planète. Tout cet argumentaire se développe, se redéveloppe et se sur-développe de la bouche de robots, androïdes imitant à la perfection l'humain pour certains, ce qui dispense de quelques effets spéciaux.

Bouche en cul-de-poule et air ébahi, notre héros ne sait pas qu'il est un robot, il est placé sur la route de "la meuf" pour s'acoquiner et faire route avec elle vers la terre-promise qui s'appelle, qui s'appelle ? Aurora-que-tout-le-monde-dit-que-c'est-une-légende-qui-n'existe-pas. Et là, pif, paf, pouf, envoyer robots kill all humans, yerk yerk yerk !

En tout point sur la planète, surtout dans la jungle, il semble y avoir de la surveillance vidéo rapprochée et depuis leur base secrète, les deux affreux mauvais bien-pensants scrutent un écran et rabâchent leur plan tout en se disputaillant. Ils n'hésitent pas à mettre des bâtons dans les roues de nos deux jeunes héros alors que leur but est de les suivre jusqu'à destination, ce qui est très contre-productif.

Les voilà capturés par des hologrammes et des nuées d'e-rondelles. Entre les griffes du mal ils sont sauvés grâce à un "bisou-magique" et reprennent la fuite, toujours plus déterminés à fuir.
À force de s'entre sauver la vie et grâce au "bisou-magique", nos héros s'amourachent forcément, même si une blessure au thorax dévoile la circuiterie à leds interne de monsieur, ce qui pose une brève crise existentielle au jeune couple. Oui, la meuf, dernière humaine encore plus ou moins équipée d'un cerveau est amoureuse d'un robot et ça va, c'est bon, ça vous regarde pas.

Lui, robot à l'I.A pensante et contrôlant tous ses petits moteurs du visage pour faire "vrai" en même temps que de se déplacer, ignorant où et comment se trouvent ses batteries et son GPS, embarque après hésitation (de celles qui attendent la dernière micro-frame avant d'être pulvérisé) avec sa copine humaine vers la planète Aurora, grâce à un petit (mais costaud) vaisseau intergalactique qui attendait caché dans les feuillages à l'emplacement de ce que tout-le-monde croyait être une cité-qui-n'existe-pas. Elle est amoureuse d'un GPS, le méchant bute son compagnon et Yerk yerk, enfin seul, il va en découdre avec Aurora... Si budget il y a !
Et ça m'étonnerait !