Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je me suis bien ennuyé devant L'Affaire Farewell...
La première partie du film fut probablement la pire, parce que outre la lenteur du rythme, les premiers dialogues s'avèrent bien médiocres. Et pour un film bavard, c'est ennuyeux. Tiens, toujours ce terme...
Heureusement, certains des dialogues que partageront ensuite les personnages d'Emir Kusturica et de Guillaume Canet gagneront en intérêt, notamment grâce à ceux, littéraires et politiques, du premier ; mais pas de quoi vraiment captiver.
Et puis bon, Emir Kusturica campant un nostalgique du KGB ne joue franchement pas toujours très bien la comédie... Quant à Willem Dafoe, je ne vois pas trop l'intérêt de laisser faire de la figuration à un acteur aussi talentueux. Encore une frustration...
Toutefois, la photographie des grands espaces urbains et enneigés donnent un peu d'envergure à ce film qui réservera quand même une seconde partie plus intéressante, plus enlevée, avec un peu plus de suspense, mais bon... Et comme on se rabat sur ce qu'on peut, je mettrai également un petit point sur la bande originale.
M'enfin voilà, n'allez pas me demander trois jours après ce que j'ai retenu de ce film parce que vous n'obtiendrez guère plus que ce qu'il m'a inspiré : de la distance.