L'âge des boules à facettes.
Bon soyons honnête, je ne le suis pas. Quand on commence à me parler d'humanité aseptisé, esclave, et pour notre cas jeuniste, je perd une bonne part d'objectivité. Et quand en plus les années 70 donnent un futur, un peu disco, entre Courège pour les vêtements, et Oscar Niemeyer pour l'architecture, avec quelques lasers, un soupçon d'érotisme, trois bouts de ficelle et quatre pétard, forcément d'objectivité il n'y a plus.
Bref passons une fin un peu attendue, des rebondissements narratifs hasardeux, quelques longueurs, et un jeu d'acteur un peu limite. Honnêtement c'est à voir et je ne boude jamais mon plaisir. Ce n'est pas le film du siècle sur ce thème, celui de l'individu surnuméraire qui se réveil de son aliénation, et va rendre à l'humanité sa liberté perdue. C'est pas Zardoz non plus. Les bouts de ficelles ça peut faire son effet, au pire ça fait sourire, et puis oui bon d'accord on a tous des instants de faiblesse...
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