On a bouffé énormément de comédies romantiques franchement médiocres durant les années 90 et Til There Was You ressemble beaucoup à l’un de ses membres les plus représentatifs.
N’y passons pas par quatre chemins, Til There Was You n’est pas un film catastrophique. Le film est une romcom qui pourrait être sympathique si elle ne passait pas totalement à côté de ce qui aurait dû être son intrigue. Pour un film avec un tel synopsis, on n’attend qu’une seule chose : que Gwen et Nick se rencontrent et apprennent à se connaître, avec tout ce que ça entraîne. A la place, Til There Was You culmine avec cette rencontre tant attendue et extrêmement bâclée, préférant laisser ses personnages séparés 1h40. C’est beaucoup trop et c’est sans intérêt. Malheureusement, Jeanne Tripplehorn et Dylan McDermott sont peu crédibles dans leurs rôles et il faut plutôt chercher du côté de Sarah Jessica Parker, John Hawkes et Jennifer Aniston pour trouver un peu de divertissement dans cet océan de mièvrerie et d’atermoiements peu originaux. Scott Winant et Winnie Holzman racontent cette histoire de la manière la plus lente possible et beaucoup d’éléments sont en trop ou tout simplement mal écrits. Et avec une mise en scène aussi impersonnelle, c’est très dur de sauver les erreurs du scénario. Seuls les décors sauvent ce qui peut encore être sauvé.
Til There Was You est donc un bien mauvais film, extrêmement représentatif de son époque et de la vision de l’amour cinématographique en vigueur dans les 90’s. C’est déprimant.