L’Ange du mal ne mérite pas son nom, il ne mérite pas non plus un biopic.
Quand on pense à Renato Vallanzasca, on pense au Mesrine Italien. Sauf que Mesrine avait quand même plus de gueule.
* générique de « Faites entrer l’accusé *
Renato Vallanzasca dit « L’Ange du mal ». Il n’a que neuf ans, lorsqu’il commet son premier crime. Il libère des tigres d’un cirque itinérant avec des amis. À compter des années 60, Renato monte à la vitesse supérieur. Hold-up, vols, séquestrations, homicides. Cela le conduit à la prison, jusqu’à ce qu’ils s’en évadent encore et encore.
On le compare à Mesrine. Un charisme fou, une belle gueule et une adoration pour emmerder la justice Italienne.
Sauf que le film réalisé par Michel Placido nous montre un « sous – Mesrine ». Un rythme lent, aucune empathie envers les personnages. Le rythme est lent, mais paradoxalement tout est vite montré. Un hold-up qui dure qu’une minute, c’est le casse du siècle !
On a l’impression que le réalisateur ne sait pas vraiment où il va. L’histoire est vraiment brouillon, on attend le moment où l’histoire va réellement prendre mais ça n’arrive pas. Nous sommes spectateur de leurs casses, de leurs vies sans émotions.
Le film n’est pas non plus si mauvais que ça. Les dernières scènes sont très bonnes, mais pas assez pour remonter l’intérêt du film.
L’Ange du mal ne mérite pas son nom, il ne mérite pas non plus un biopic.