L'Ange du mal par Wallyd Becharef
Pfou... Je suis fatigué de tous ces films qui montrent les bandits comme des héros, des icônes, des gentlemen...
Renato Vallanzasca, à part avoir un nom à dormir debout que l'on pourrait écorcher autant de fois qu'il contient de lettres, est donc le nouveau "plus grand bandit de l'Italie", après les centaines d'autres qu'il y a déjà eu.
A ce côté super énervant (qui peut parfois être un plus, mais qui, ces derniers temps, est plutôt un vrai malus), ajoutons une réalisation clippesque des plus énervantes, un scénario pas toujours très travaillé, un surjeu souvent lourd, et voilà, on obtient ce film.
Le film sonne trop souvent creux, vide, limite vain. On se retrouve souvent devant des scènes de pure connerie à se demander ce qu'on fout là, des scènes où tout (interprétation, musique, et surtout montage) part en live.
Tout de même, la BO est plutôt cool, l'histoire, ultra-classique, se laisse regarder sans trop de problème, même si les 2h, bourrées de répétitions et d'incohérences, semblent en faire 10.
Ca changera absolument rien à l'histoire du cinéma, encore moins à celle des films de gangsters.
Dire que c'est le réalisateur de Romanzo Criminale...