Même s’il relate de manière compétente l’histoire géopolitique complexe qui lie depuis la Seconde Guerre mondiale ces deux pays du Moyen-Orient, L’ange du Mossad aurait gagné en intérêt s’il avait consacré aux personnages entourant Marwan plus que des saynètes maigrement explicatives, que seuls les experts saisiront dans tous leurs aspects. C’est le problème de tous les biopics : le film d’Ariel Vromen (Criminal) tente de compresser 20 ans de moments d’Histoire cruciaux en un temps record, et réduit en cours de route un jeu d’échecs aux terrifiantes conséquences à une série de punchlines avec un dénouement artificiel.
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