Dying's a lot like being in love.
Et bien, on ne peut pas dire que ce film attire les foules, pas de notes, pas d'envie particulière, aucune activité pour ce fameux The Shopworn Angel adapté d'une nouvelle et remake d'un film tout aussi peu connu avec Gary Cooper.
L'histoire est effectivement toute simple, un jeune soldat naïf Texan prêt à partir sur le front lors de la première guerre mondiale rencontre par hasard lors d'une étourderie une actrice réputée, alors qu'elle le raccompagne contrainte et forcée. Notre soldat tombe rapidement sous le charme et une fois devant ses compagnons invente une romance avec la belle qui risque de changer sa vie...
Et bien laissez moi vous dire, que je trouve ce film injustement boudé, en moins d'1h30, le récit nous offre une très jolie histoire lors d'un contexte de pré guerre dans lequel se dessine une romance improbable.
Pour donner vie à tout ça, nous avons Margaret Sullavan qui interprète avec brio cette actrice égoïste qui apprendra énormément au côté de ce cow-boy qui ne connait rien de la vie en dehors de son Texas Natal mais qui semble tellement plus vrai que les personnes artificielles dont elle est habituée au quotidien.
Quant au jeune soldat, c'est James Stewart qui s'y colle et comme toujours, c'est génial, Jimmy mythomane, chanteur, fumeur de cigarettes roulées, romantique, timide, maladroit, le seul qui a l'air charmant en toute circonstance et qui peut absolument tout faire.
Une belle fable sur les différences classes sociales qui se trouvent bien chamboulées et qui semblent tellement superficielles lorsqu'une guerre approche et dans laquelle, l’alchimie entre Stewart et Sullavan est palpable. Quant à moi, je ne peux que vous conseiller de vous y intéresser, c'est frais, léger, tendre et triste à la fois, un beau moment à passer en compagnie du grand Jimmy.