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Juste un doigt
Contrairement à mon dealer qui adore les films qui dérangent je trouve moi que celui là dérange un peu trop. On est vraiment dans le film spécial, unique, qui envoi des messages un peu brouillés et...
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le 14 juin 2012
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L'Annulaire par Aurélien Boucher
A la suite d'un léger accident de travail, Iris quitte son usine et trouve un emploi d'assistante dans un laboratoire aux activités étranges. Sans vraiment comprendre ce qui se joue sous ses yeux, elle s'engage peu à peu dans une troublante relation amoureuse avec son mystérieux employeur.
L'ANNULAIRE est un très bon film de la réalisatrice Diane Bertrand (que j'ai pu rencontrer lors de la séance qui a rediffusé le film) adapté du roman éponyme, en plus d'être le tout premier rôle au cinéma d'Olga Kurylenko.
L'histoire est très bonne, sur une jeune femme qui quitte son usine suite à un accident de travail et qui trouve un emploi d'assistante dans un laboratoire, et va s'engager peu à peu dans une relation avec son employeur.
C'est une très bonne histoire qui est assez ouvert niveau interprétations, avec un véritable mystère sur le laboratoire
au point même qu'on peut interpréter que l'employeur et tout ce qui se passe dans le laboratoire n'est pas réel et que ça représente une sorte de prison intérieure d'Iris, avec en plus l'apparition énigmatique du petit garçon qui guide Iris vers ce laboratoire. Et le thème de soumission et de prison est bien traité, surtout avec les chaussures offertes par l'employeur à Iris qui a un rôle métaphorique central. Et le dernier plan est très bon, où Iris sort du laboratoire et se libère de ses chaussures
Le casting et les personnages sont très bons, avec en tête la jolie Olga Kurylenko qui fait une très bonne première prestation dans le rôle d'Iris, la jeune femme qui se retrouve assistante d'un mystérieux laboratoire. Et elle est très bien accompagnée par Marc Barbé qui est très bon dans le rôle de l'énigmatique homme du laboratoire, et qui va entreprendre une relation avec Iris, au point que cette dernière devienne de plus en plus soumise.
La mise en scène est très bonne, avec une très bonne esthétique avec un coté monotone dans le lieu du laboratoire, ainsi que des couleurs plus vives durant les scènes de nuit dans la ville. Et la mise en scène offre petit à petit un coté oppressant plus centrée sur la protagoniste, donnant une sensation de prison, y compris dans les scènes d'extérieures.
Et la BO est excellente et sert très bien le film.
Un très bon film.
9
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