L'Église et la Foi n'en sortent pas grandi. Ses acteurs sont caricaturés : Vatican croulant sous la richesse qui reconnait le décalage avec le message du Christ, curés rebelle ou outrancier et pèlerins crédules bcbg consommateurs de merveilleux à tous prix.
Le caractère des enquêteurs semble aussi improbable. Tant qu'a choisir un journaliste, on ne comprend pas bien pourquoi celui-là qui se relève avec peine du drame de qu'il vient de vivre. Ah oui mais c'est un breton un dur comme les menhirs de là-bas, reporter à Ouest-France terre bénie par la Vierge (cf. apparition de Kerizinen).
Tout est flou à commencé par la diction de Lindon qui semble ne pas croire au film dont le thème principale est pourtant la foi. L'histoire de l'icône brulée (ah oui ! c'est la foi qui se promène sans bruit...) vient ajouter inutilement au merveilleux... C'est lourd !
Rien sur l'apparition elle même, sur le message de la Vierge.
Bon tant pis, il reste le regard magnifique d'Anna.