L'Apprenti sorcier (Titre original : The Sorcerer's Apprentice) est un film fantastique américain réalisé par Jon Turteltaub, sorti en 2010. Il s’inspire très librement du célèbre Apprenti sorcier, l’une des scènes parmi les plus réussies du chef d’œuvre d'animation Fantasia, réalisé par Walt Disney, sorti en 1940 qui mettait en scène le personnage de Mickey dépassé par sa magie mal maîtrisée sur la musique composée par Paul Dukas en 1897. Cette pièce musicale fut jouée à Paris le 18 mai de la même année lors d'un concert de la Société nationale de musique, sous la direction du compositeur. Dukas s’était lui-même inspiré du poème « Der Zauberlehrling » (« L’apprenti sorcier ») écrit par Goethe en 1797.
Résumé
En 740 en Angleterre, l'enchanteur Merlin et deux de ses élèves sorciers, Balthazar Blake (Nicolas Cage) et Veronica (Monica Bellucci), affrontent la fée Morgane (Alice Crige) et un troisième élève de Merlin, Maxim Horvath (Alfred Molina), qui a trahi son maître au profit de sa pire ennemie. Merlin est tué. Morgane, sous l’apparence de Veronica, et Horvath sont emprisonnés par magie dans une poupée gigogne. Blake cherche pendant les siècles qui suivent « le premier merlinien », celui qui aura seul le pouvoir de détruire Morgane.
En 2000 à New York, Dave, un garçon de 10 ans (Jake Cherry), entre dans une boutique d’antiquités qui est en fait le repaire de Balthazar Blake. Celui-ci, pensant que le jeune garçon est l’élu, va éprouver ses pouvoirs. Mais, suite à un concours de circonstances, les deux sorciers ennemis se retrouvent à leur tour piégés pendant dix ans à l’intérieur d’un vase magique.
En 2010, Dave (Jay Baruchel) a 20 ans et il étudie la physique à l'université de New York. Il est confronté à la vindicte d’Horvath qui cherche à le tuer afin de récupérer la poupée gigogne dans laquelle Morgane est enfermée et la libérer. Mais Balthazar revient auprès de son protégé, bien décidé à lui révéler ses pouvoirs en lui donnant des cours accélérés de magie. D’abord réticent, le jeune héros finit par accepter pour sauver sa peau et combattre le mal.
Mon opinion
Avec ce film qui se veut « grand public » nous sommes très loin de l’univers magique de Merlin et même du divertissant mais angoissant chef d’œuvre de Walt Disney. Quel spectacle affligeant ! Le pauvre Merlin a eu de quoi se retourner plusieurs fois dans sa tombe... Quant aux acteurs, on se demande vraiment ce que vient faire la toujours très belle Monica Bellucci dans une telle horreur, mais il faut dire qu’elle a de l’expérience pour être une habituée des navets comme le Dracula de Coppola (1992), Les frères Grimm (2005) ou Les merveilles (2014), pour n’en citer que quelques-uns ! Les maigres trouvailles du réalisateur (la Rolls de Balthazar Blake, l'aigle d'acier, les bobines Tesla, et les traits d'humour ne sont, hélas, pas suffisants pour racheter l'inanité d'un tel film.