Ah, si seulement Riggs était mort à la fin du second opus ...
comme c'était prévu à l'origine, on ne se serait pas coltiné cette soupe infâme.
On fait dans le genre poussif dès le début, avec un scénario qui tient sur un timbre-poste, une avalanche de scènes inutiles à la mise en scène lourdingue au possible : Martin communique avec un gros toutou, Martin et Lorna se draguent façon brutasses en comparant leurs cicatrices, Roger explique comment se raser à son fiston, que c'est beau cette transmission de père à fils. On patauge tellement dans la testostérone que j'aurai dû mettre mes cuissardes.
En prime, on a droit au retour de Joe Pesci dans son magnifique rôle de non-composition d'hystérique cocaïné jusqu'aux oreilles ... Mais le côté marrant n'y est plus, seul reste l'aspect pénible.
Après une bonne heure passée à tituber vaguement en rond, le scénariste se rappelle qu'il y a un méchant à arrêter, se lance dans une résolution d'enquête vite fait très mal fait, balance la scène d'action finale qui fait boum, happy end et blagounette pour introduire le 4. Ouf, la séance de torture est finie.