Interdit aux moins de 16 ans pour la France lors de sa sortie en salles, ce thriller apocalyptique, remake du film culte Zombie réalisé par le maître George A. Romero en 1978. Ce premier film du cinéaste Zack Snyder (300, Man of Steel) n'oublie pas le message contre la société de consommation, mais laisse l'angoisse et l'action prendre le pas. Acclamé par la presse et le public, ce jeu de massacre subversif et saignant a créé l'événement au festival de Cannes 2004 où il était présenté hors de compétition. Un matin, Ana découvre que son quartier est infesté de morts-vivants, elle trouve bientôt refuge dans un centre commercial en compagnie de survivants qui vont devoir tenir un siège et trouver un moyen de résister à la horde zombies qui les entourent.
Le casting est intelligemment partagé entre la ravissante Sarah Polley (Les Aventures du baron de Münchhausen, Splice), Ving Rhames (Pulp Fiction, Piranha 3D), Jake Weber (U-571, White House Down), Kevin Zegers (Air Bud : Buddy star des paniers, Aftermath), Mekhi Phifer (Prof et Rebelle, Divergente), Michael Kelly (Man on the Moon, Zone hostile), Ty Burrell (Évolution, Opération Muppets), Inna Korobkina (Transformers 3 : La Face cachée de la Lune), Lindy Booth (Détour mortel, Kick-Ass 2) ainsi que les apparitions remarquées de Ken Foree, Scott H. Reiniger et Tom Savini qui apparaissaient déjà dans le film original.
Dit quelle chose !
Pitié.
Personne ne peut expliquer comment tout cela est arrivé, mais ce matin, le monde n'est plus qu'un immense cauchemar. La population de la planète se résume désormais à une horde de morts-vivants assoiffés de sang et lancés à la poursuite des derniers êtres humains encore en vie. Après avoir miraculeusement réussi à s'échapper de son quartier, Ana Clark se barricade avec un petit groupe de survivants dans un centre commercial. André et sa femme enceinte, Michael et Kenneth, officiers de police, vont tout faire pour rester vivants. Alors que dehors, la situation est de pire en pire, à l'intérieur, il faut aussi faire face aux peurs et aux démons de chacun...
Les nouvelles sont bonnes ?
Pas trop !
Dès la scène d'ouverture prenante avec son apocalypse de banlieue, qui voit Ana se réveiller face à son concubin transformé en bête sanguinaire et agressive avec sa fuite chaotique dans une ambiance chacun pour soi. Cette adaptation de 2004 au budget de 26 millions de dollars est une incontestable réussite, sans jamais trahir l'esprit de son aîné, Snyder et sa mise en scène brillante donne un coup de jeune au genre avec une version gore et pleine d'humour. Certes l'histoire du cinéaste James Gunn (Horribilis, Les Gardiens de la galaxie) est très, très simple, mais son déroulement nous garde en haleine et le stress est constant, agrémenté de superbes effets spéciaux. Du point de vue du scénario, Zombie & L'Armée des morts diffèrent très nettement, au point où seuls le lieu de l'action, le centre commercial et le titre en V.O restent inchangés. Les personnages principaux ne sont pas les mêmes et le style est de ne pas être trop rationnel tout en gardant une source près de la réalité. Plus on peut s’identifier à l’un des personnages et plus on vivra intensément l’expérience émotionnelle que l’on nous présente ici. Au final, ce remake de Dawn of the Dead qui malgré certaines légèretés dans son propos, constitue une excellente surprise, suivie d'un bon succès mondial à plus de 102 millions de dollars de recette et l’un des meilleurs moments du cinéma d’horreur américain du début de siècle.
Il est vraiment con lui !
Ce Director's cut est un chef-d'œuvre de l'horreur comme son ainé, la véritable version de Dawn of the Dead 2004, une version longue trop effrayante pour le cinéma. Neuf minutes supplémentaires apportant son lot de plans gore qui tâche ou de nudité et plus axée sur certains personnages mais sans modifier le rythme du film. Oui, beaucoup de plans sanglants disséminés tout au long du métrage, Snyder ajoute également plusieurs scènes approfondissant les personnages de Michael & CJ, rajoutant aussi en totalité la séquence du télévangéliste. Ces rajouts d'hémoglobines sont insérées harmonieusement, sans artifice de montage, ils trouvent pleinement leur place dans L'Armée des morts.
J'adore cette chanson.